Chronique : Que la Mort soit douce #PLIB2021

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle d’un roman que j’ai plutôt bien aimé à savoir Que la Mort soit douce de Laeticia Danae publié au éditions de la Plume Blanche.

Résumé éditeur : Depuis le décès de son père et parce qu’elle voit des fantômes, Katell n’a pas connu une existence bien paisible.
Seulement, la vie lui prévoit un destin bien plus incroyable, un destin de Santa Muerte.

CODE DE LA SANTA MUERTE, REGLE N°10 : Tu ne troubleras jamais le Grand Ordre de quelque façon que ce soit.

Laeticia Danae

Lorsque j’ai lu le résumé pour faire ma présélection du PLIB, j’ai tout de suite été attirée par ce roman, et je ne regrette pas de l’avoir lu !

C’est vrai, l’univers est absolument génial ! Librement inspiré du traitement et des croyances mexicaines de la mort, on retrouve parfaitement le contact qui relie les vivants et les morts. De plus, de nombreux éléments couvrent le texte, ce qui le rendent très riche et impressionnant à découvrir. DE plus, les descriptions sont présentes à leur juste façon : elles m’empiètent pas sur le récit et rendent l’histoire réaliste et dynamique.

Le prologue que l’on découvre en ouvrant le roman m’a intriguée au plus haut point et a vraiment attisé ma curiosité. Son coté immersif m’a beaucoup plu. La première partie du roman est un peu brumeuse, et assez longuette à mon gout, sans qu’elle soit ennuyeuse. Elle ne semble pas avoir d’objectifs, si ce n’est un point biographique sur le personnage principal et sur le comment on en est arrivé à la deuxième partie du roman. Cette dernière est beaucoup plus interessante et beaucoup plus dynamique. L’objectif établit est clair, mais le final m’a déçue, puisqu’il ne s’agit pas d’une réelle fin mais plutôt d’une ouverture à la suite du roman. Dans la globalité, les actions sont présentes sans être frénétiques.

Les caractères des personnages sont assez communs et ne sortent à mon sens pas beaucoup de l’ordinaire. A certains moments, ils m’ont semblé étranges et incohérents avec l’image que je me faisait de ces personnages, qui sont tout de même relativement attachants. En revanche, les relations qui les lient sont vraiment peu présentes, mise à part les majeures qui apportent un vrai plus au roman, de par leur dimension spéciale.

Enfin, j’ai trouvé que la plume de l’auteure apportait beaucoup au roman. L’atmosphère est parfaitement maitrisée. Elle apporte beaucoup au roman, particulièrement quant à sa profondeur et à son addictivité. En revanche, les messages qu’a voulut faire passé l’auteure est trop peu présents, et ne sont perçu qu’en filigrane. Mais ce traitement est vraiment très bien pour ce roman, puisque ça aurait probablement brisé la dynamique du récit.

Bref, une très bonne lecture qui m’a emballée, mais avec une fin/ouverture assez décevante

#isbn9791094786819

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2 commentaires sur “Chronique : Que la Mort soit douce #PLIB2021

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