Chronique : Grisha T2 ; Le Dragon de Glace

Le garçon et la fille avaient autrefois rêvé de navires, il y a fort longtemps, bien avant d’avoir vu la Vraie-Mer.

leigh bardugo

Vous vous souvenez d’Alina, l’invocatrice de lumière, celle que le Darkling recherche partout afin de s’emparer de son pouvoir car elle seule peut vaincre le Fond ? Eh bien là, elle se cache dans un bateau. Certes, ce n’est pas très héroïque dit et vu comme ça, mais je vous assure qu’elle se prépare à sauver le monde. En attendant que les choses se tasse et qu’elle trouve une solution afin d’accroitre son pouvoir, elle s’est embarquée dans le bateau de Sturmhond, un pirate mystérieux, dragueur et charismatique. Mal est toujours de la partie et en tant que meilleur pisteur, il recherche le dragon de glace, le deuxième amplificateur des pouvoirs d’Alina. Mais elle est rapidement rattrapée par le Darkling dont elle est sauvée in-extremis, car le sort de tout Ravka, en proie à la guerre civile est en jeu. Seule son invocatrice, sa « Sankta Alina » peut empêcher le pays de sombrer dans un irrésistible chaos. Suite à la bataille navale contre le Darkling, un événement incroyable se dévoile à l’horizon : l’arrivée du mythique Dragon de glace qu’Aline doit tuer pour en faire son amplificateur. Mais entre cela, son retour à Ravka et ses recherches sur le troisième amplificateur, tout ne va pas se dérouler conne prévu.

Alors, vous avez lu le premier tome (ma chronique est d’ailleurs à retrouver ici) de cette fabuleuse trilogie ouvrant l’univers tout aussi égalé du GrishaVerse ? Sinon, filez le lire, parce qu’il va y avoir un peu de spoil. Donc on retrouve Alina et Mal dans la suite de leurs aventures. Poursuivis par le méchants Darkling après qu’ils les aient retrouvés, eux et le cerf magique comprenant le premier amplificateur de la célèbre Invocatrice de Lumière, ils ne sont plus le mêmes qu’au début du premier tome, surtout Alina. Elle a vraiment grandit et murit et ce tout au long de ce tome. Elle prend beaucoup plus possession de son pouvoir et s’affirme pour notre plus grand bonheur, surtout devant le grand Sturmhond AKA le prince Nikolai, mon personnage préféré de tout cet univers. Honnêtement, même si on ne le découvre que dans ce tome-ci, je le trouve extrêmement travaillé, beaucoup plus que Mal, avec lequel j’ai un peu plus de mal. Nikolai arrive, est badass, attachant, charmeur et drôle et pouf, on rêve toutes de se balader à son bras (si vous le détestez, il faut absolument que vous me disiez pourquoi, histoire que je comprenne comment c’est possible.) C’est franchement ce qui manquait à cette trilogie pour la rendre absolument et complètement parfaite, ce personnage donne vraiment toute sa profondeur au roman à lui tout seul. Un seul petit bémol à ce roman, ce serait le début du livre que je trouve un peu plus lent, même si le récit s’accélère au fur et à mesure pour nous donner un final explosif absolument parfait, avec un retour du grand méchant assez tardif mais également opportun. Certes, il manque un peu au fil du récit qui se transforme en une sorte d’intrigue à la cour, mais son ombre plane sur Alina, résolue à combattre ses ombres afin de faire valoir sa lumière pour sauver son monde de la destruction et du chaos.

Bref, un deuxième tome dans la lignée du premier qui développe encore plus