Chronique : Dam’

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du roman Dam’ de Célia Barreyre publié chez Marathon Editions.

Résumé éditeur : La vie d’Aliénor est faite de pierres qui roulent sur son chemin et de branches qui cassent. La découverte d’un corps sur un sentier de promenade va pousser la jeune femme à se battre avec et contre ses fantômes pour découvrir ce qu’il s’est réellement passé.
Au cœur du Livradois, plongez dans l’enquête d’Aliénor. Accompagnée de Baron Samedi – le dieu vaudou des morts – et de Minou, le fidèle chien de sa sœur Mathilde, elle découvrira la vérité.

Il m’observe.

Célia Barreyre

J’ai été rapidement intriguée par ce roman, et je n’ai pas été déçue par l’intrigue.

Cette fois-ci, je n’ai pas grand chose à dire quant à l’originalité de l’univers, étant donné qu’il s’ancre complètement dans notre monde. Les descriptions complètent bien l’univers que l’ion connait déjà, ce qui permet au lecteur de bien se représenter les décors . Bon, en ranche, elles sont parfois trop présentes, ce qui a tendance à alourdir le récit : et c’est vraiment dommage. Mais, et c’est une chose formidable, le personnage principal, qui apporte à elle seule toute l’originalité du récit rattrape parfaitement ce petit manquement.

En effet, la psychologie du personnage principal est vraiment impressionnante à découvrir puisqu’elle est assez unique, avec des apports magico-fantastiques qui fondent entièrement le récit. Les autres personnages, certes moins présents sont tout de même assez sympa et originaux (j’ai particulièrement aimé le personnage du Baron Samedi, bien qu’il ne soit que très peu présent). Coté relations, on part sur quelque chose de vraiment classique, qui ne sort par tellement de l’ordinaire, si ce n’est par sa force qui améliore le récit, puisqu’il est mis en valeur par la plume de l’auteure.

Ce sont en effet ces relations qui fondent le message principal apporté par ce roman, à savoir l’amour filial, entre deux soeurs qui semblent être en opposition. En revanche, ces messages sont, à mon sens un peu trop présents dans le récit, ce qui fait qu’ils empiètent dessus très régulièrement. D’un autre coté, l’atmosphère est globalement bien maitrisée, et peut prendre une dimension assez sombre, ce qui colle parfaitement au récit.

Pour finir, l’intrigue que nous propose l’auteure est plutôt sympa et originale. Elle se met en place relativement rapidement, ce qui dissipe les brumes du début du roman sans toutefois mettre le lumière sur toute cette affaire complexe. Cette dernière est renforcée par les actions qui s’enchaînent assez rapidement dès le début. Elles prennent également une grande ampleur au fil du récit mais n’entraînent pas une frénésie.

Bref, une assez bonne lecture qui ouvre à la culture vaudoue

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