Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du livre de Thierry Brenner : Le Monde n’est pas prêt.
Résumé éditeur : Quand Tom rencontre Alice dans les Alpes Bavaroises le crush est immédiat. À bord de son Van orange, il accepte de conduire la jeune femme en Norvège le jour où son frère Peter doit sortir de prison. Mais celui-ci s’évade avec deux codétenus le matin même de sa libération… Pourquoi ? Un journal retrouvé dans sa cellule, un mystérieux coffret, un vieux savant qui se cache pour protéger sa découverte… Ajoutez-y l’équipe de tournage d’une production hollywoodienne, un gang de mafieux russes des plus stupides et vous n’êtes pas au bout de vos surprises car Le Monde N’est Pas Prêt…
…Et vous non plus ! Plus drôle que le flow d’un stand up de Flaubert. Plus aventureux que Koh Lanta sous acide, ce roman se vit comme un road trip de ouf où le rythme ne faiblit jamais. Les jeux de mots fusent à la vitesse de Thor et son marteau. Les punchline punchlinisent (si si c’est dans le dico… enfin surtout dans le sien !)
Et le lecteur dans tout ça ? Il essaie tant bien que mal de reprendre son souffle au lieu de se prendre un vent ! On vous aura prévenus. Mieux vaut attacher vos ceintures…
On ouvre ce livre pour se retrouver plongés dans un univers certes étonnant, mais pourtant extrêmement semblable au nôtre. Il est vrai que cela pourrait faire croire que le lecteur ne voyage pas, mais bien au contraire ! En effet on voit du pays avec ce voyage rocambolesque qui nous fait voyager depuis la Bavière jusqu’au fin fond de la Sibérie. Ce voyage nous est très bien décrit, si bien que l’on s’y croirait presque… C‘est grâce aux descriptions très complètes que l’on peut autant s’immerger. En revanche, ces descriptions semblent régulièrement très voire trop présentes, ce qui a tendance à noyer l’histoire.
En parlant de l’histoire, elle est véritablement rocambolesque, et absolue ment incroyable. Le début était vraiment très prometteur : l’histoire se me en place rapidement, et le lecteur comprend très rapidement les tenants et les aboutissants. Ainsi, les actions s’enchaînent plus ou moins rapidement, apportant un rythme globalement soutenu dans un premier temps. En revanche, une fois arrivé à un certain point, lorsque l’héroïne a retrouvé son frère, j’ai eu l’impression que l’histoire s’essoufflait, comme si elle était trop poussée, et ce inutilement. Et pourtant la fin se justifiait parfaitement, permettant de clôturer toutes les lignes narratives.
Ces lignes sont chacune apportées par des personnages différents mais très attachants. Il s’agit véritablement du cœur de l’humour omniprésent, mais pas seulement. Ainsi, leurs histoires s’entremèlent d’une façon très élégante et complexe. En revanche, il est possible et facile d’être perdu, notamment entre les personnages. Bien qu’ils aient chacun des caractéristiques propres qui permettent de les reconnaitre j’ai parfois eu du mal à me remémorer la place, l’importance et les caractéristiques des personnages (on après j’ai toujours un peu de mal à me souvenir des prénoms, même dans la vraie vie).
La plume de l’auteur souligne parfaitement la qualité de ce roman. D’abord, et avant tout, il me faut parler de l’humour qui est véritablement omniprésent, notamment avec le personnage de Tom, avec les situations parfois/souvent cocasses ou avec les piques échangées entre les personnages. Cette dimension du livre prend beaucoup de place, et c’est bien normal pour un roman humoristique. Malgré cela, l’humour a parfois tendance à remplacer et effacer la tension préexistante.
Les Lectures d'Ororia, Dévoreuse de Livres 
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