Chronique : D’or et d’oreillers #PLIB2022

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle de d’or et d’oreillers de Flore Vesco publié chez l’école des loisirs que j’ai eu l’occasion de lire grâce au #PLIB2022.

Ma fille, fermez donc la porte, et venez près de moi. Voilà, ici. Je voudrais vous conter une histoire.

Flore Vesco

Résumé éditeur : C’est un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas. Il trône au centre de la chambre qui accueille les prétendantes de lord Handerson. Le riche héritier a conçu un test pour choisir sa future épouse. Chaque candidate est invitée à passer une nuit à Blenkinsop Castle, seule, sans parent, ni chaperon, dans ce lit d’une hauteur invraisemblable. Pour l’heure, les prétendantes, toutes filles de bonne famille, ont été renvoyées chez elles au petit matin, sans aucune explication. Mais voici que lord Handerson propose à Sadima de passer l’épreuve. Robuste et vaillante, simple femme de chambre, Sadima n’a pourtant rien d’une princesse au petit pois ! Et c’est tant mieux, car nous ne sommes pas dans un conte de fées mais dans une histoire d’amour et de sorcellerie où l’on apprend ce que les jeunes filles font en secret, la nuit, dans leur lit…

L’univers que l’autrice nous propose dans ce roman est librement inspiré du conte de la Princesse au petit poids, mais elle y apporte sa propre patte et une originalité certaine. Malgré la dimension « réécriture » du roman qui pourrait faire croire au coté restreint de l’univers, ce dernier est très étendu, avec de nouveaux éléments qui permettent au lecteur de s’immerger dans le roman. L’immersion passe d’abord et avant tout par les descriptions, qui sont parfaitement adaptées aux différents évènements de l’histoire. 

L’intrigue qui nous est proposée est elle aussi assez (voire très) éloignée du roman, mais c’est ce qui fait toute sa fraicheur au roman. Malgré cela, j’ai été assez étonnée (le vrai mot c’est choquée je pense…) de voir la classification du roman : vu les quelques évènements assez épucés qui s’y déroulent, il faudrait peut être faire attention à ne pas mettre ce livre dans des mains trop jeunes… En revanche, les actions s’enchainent parfaitement, ce qui rend l’histoire très additive et qui emporte les lecteurs jusqu’à la fermeture du livre.

Le petit point faible du roman ce sont ces personnages qui restent assez ternes et peu marquants, même s(ils ont quelques qualités. Chacun des personnages est unique en son genre et brise (un peu) les codes du genre et du conte. Mais ces défauts sont contrebalancés par les liens relationnels qui relient les personnages entre eux. Réalistes (autant que faire ce peut), complexes, elles contribuent à la profondeur et l’immersion du roman.

La plume de l’autrice est également qualitative. L’atmosphère qu’elle crée est complète, immersive mais relativement lourde, bien qu’elle s’adapte à chaque évènement et action du roman. Elle contribue également au plaisir du lecteur. Le roman est également porteur de quelques messages, qui même s’il ne sont pas des plus marquants, sont tout de même interessants à découvrir. 

Bref, une réécriture originale qui vous étonnera

#ISBN9782211310239



Une réponse à « Chronique : D’or et d’oreillers #PLIB2022 »

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer