Chronique : Les Mélodies d’Ailleurs T1 ; Le Tisseur du Temps

Bonjours mes lecteurs ! Aujourd’hui je vous parle des Mélodies d’Ailleurs, un texte de Cédric Frantz publié chez les éditions Librinova (merci pour la proposition !)

Résumé éditeur : L’équinoxe du printemps approche et l’hiver tire sa révérence sur Jantival. Kalaen, onze ans, mène une vie exemplaire dans le domicile familial. Passionné par les sciences et la musique, il s’en découvre des talents innés : il possède une perception inhabituelle du monde qui l’entoure. Ses dons extrasensoriels sont même parvenus à épater son voisin, le vieil alchimiste et thaumaturge Falchron. Kalaen porte un respect particulier pour ce dernier et souhaite secrètement suivre ses traces. Lors d’une expédition en forêt, il fait une rencontre inhabituelle et rapporte au village un objet mystérieux. Avec Falchron, ils entreprennent alors de percer les secrets de cette relique qui semble dater de temps immémoriaux. Quelle est donc la fonction de cet artefact étrange ? Parviendront-ils à la découvrir ? Y dénicheront-ils les mémoires du temps ou y entendront-ils le prélude de sa cessation ?

Il y a fort, fort longtemps, peu de temps après que les premiers hommes eussent foulé la Terre, Alioth, un jeune garçon plein de fougue et au charisme enchanteresque, faisait la fierté de ses parents.

Cédric Frantz

Alors je dois dire que je ressors de ma lecture très enthousiaste, mais sans pour autant avoir eu un coup de coeur. En fait, le coup de coeur, je l’ai eu pour le prologue. Il était certes un peu long pour un prologue, mais si on le prend individuellement, comme une sorte de nouvelle, alors la longueur est parfaite ! dans celui-ci, on nous présente une histoire indépendante, pleine d’action mais qui reste empreinte de la poésie que l’on retrouve dans le reste du livre. Les personnages, quant à eux, sont dynamiques et attachants. Même si quelques fois (en réalité assez souvent) on arrive à prédire l’action future, il existe quand même quelques petits détails pour nous étonner et nous donner envie de découvrir le reste du prologue tout au moins. Enfin, le prologue nous introduit à la plume de l’auteur, pleine de douceur, à tel point que l’on attend qu’une seule chose : découvrir l’histoire complète par cette plume enchanteresse.

Je vais commencer par ce qui m’a le plus frappé et qui est, il faut bien l’avouer, le gros point fort de cette ouvrage : l’univers établi. Par la plume de l’auteur, les paysages les plus enchantés prennent vie sous nos yeux. Chaque élément décrit, chaque détail nous fait parvenir une sensation de bien-être capable d’améliorer toute journée un peu maussade. Sa plume permet directement de s’immerger dans un monde féerique, digne des contes de fées, mais empreints tout de même de modernité. Ici, je pense surtout à la science, moderne qui possède une place toute particulière. D’ailleurs je dois tirer mon chapeau : même si j’ai fait des études scientifiques, et que j’ai donc été initié à quelques un de ces théorèmes, je trouve que le routeur arrive avec brio à expliquer clairement et simplement les phénomènes les plus complexes, afin qu’il soit compréhensible par tous. À travers les mots du personnage de Falchon, on peut faire le parallèle entre ce monde et le nôtre ce qui leur donne une proximité fait chaud au cœur d’une manière difficilement explicable.

Bref, à côté de l’univers plein de poésie, l’histoire elle aussi possède une place importante. Par contre, je me dois de vous prévenir tout de suite, ce n’est pas l’histoire la plus active qu’il m’ait été donné de lire. En effet, dans les deux premiers tiers du roman, il ne se passe malheureusement pas grand-chose. Alors certes on suit le quotidien du héros, Kalaen, ce qui n’est pas non plus la pire chose que l’on puisse lire, mais au bout d’un moment son quotidien était devenu un peu trop long à mon goût. Heureusement, certaines touches apportaient de la poésie (encore et toujours) mais aussi et c’est le plus important de la magie dans ce monde. Avec le réalisme de la plume, j’arrivais presque à entendre la musique décrite, tout du moins à me l’imaginer assez facilement, permettant de créer cette magie. Ensuite, après un événement que je passerais sous silence pour des raison évidentes de spoil, le récit décolle un peu et ça fait du bien de voir un tout petit peu plus (il faut pas exagérer non plus) d’actions apportées. Mais ce n’est pas le seul élément que ce tournant drastique apporte.

Effectivement, le changement brutal apporte aussi énormément aux héros, surtout quant à sa personnalité. En effet, au début du récit, Kalaen est attachant et facilement identifiable : il a les mêmes tracas que nous presque le même quotidien et on peut s’imaginer très facilement dans sa peau grâce a la qualité de l’écriture. Bien que nous ne soyons pas aussi proche des autres personnages, eux aussi sont suffisamment présents et profonds pour se faire une idée à leur sujet. Étant donné qu’ils ne servent pas de décorum à l’histoire, ils présentent tous une place active dans le récit. Mais, à la suite de cette tragédie qui touche le héros, on change nous aussi de vision et de point de vue sur ce monde que l’on juge idéal. Confronté à la dure réalité des choses, le héros n’a pas d’autres choix que de mûrir et de grandir très rapidement, peut-être trop. Il fera donc de nouvelles rencontres avec des personnages plus ou moins attachant mais restera tout de même au fond de lui ce jeune homme que nous avons découvert jusqu’alors, bien qu’impliqué dans une aventure qu’il ne va probablement pas maitriser, mais seul le temps (et le prochain tome nous le dira)

Bref, il s’agit donc d’un tome introductif un univers est une aventure beaucoup plus vaste qu’il me tarde de découvrir dans la suite.



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