Chronique : Caraval T1

Il fallut sept années à Scarlet pour rédiger la lettre parfaite.

Stephanie Garber

Sur son île natale, Scarlet ne rêve que d’une seule chose depuis qu’elle est tout petite : que Légende et son célèbre Caraval, un jeu spectacle célèbre dans le monde entier, vienne chez elle à Trisda. Elle décide donc d’écrire au maitre de Caraval afin qu’il puisse réaliser son rêve. Ne recevant jamais de réponse, elle réitère sa demande chaque année. Mais elle ne reçoit de réponse qu’au moment où elle lui demande de ne surtout pas venir, à cause de son mariage. Cette réponse l’étonne profondément : il l’invite à participer au prochain jeu en lui envoyant 2 invitations. Comblée de joie, elle annonce la bonne nouvelle à sa soeur. En la cherchant dans tout le domaine, elle retrouve Donatella en compagnie d’un mystérieux jeune homme qui n’a pas les mains dans ses poches. Lorsque Scarlet annonce la bonne nouvelle, Tella saute de joie avec elle ravie de pouvoir avoir enfin partir de cette ile. C’est alors que Scar réalise : elle ne peut pas partir à cause de son père, extrêmement strict. Donatella essaie de convaincre alors sa soeur de partir avec elle en compagnie de Julian, le mystérieux marin. Elle embarque alors Scarlet de force sur son bateau qui, en essuyant une tempête, chavire. Lorsque Scarlet se réveille, elle se retrouve séparée de sa soeur et se voit obligée de participer à Caraval avec Julian, afin de la sauver. 

Ce livre a été un coup de coeur pour moi. L’entrée dan un nouvel univers vraiment merveilleux qui m’a complément conquise. Celui-ci est développé au fur et à mesure du récit et est vraiment inédit : c’est surtout dans le jeu Caraval que l’univers est le plus développé. Dans ce jeu, rien n’est réellement vrai, il est extrêmement difficile de distinguer le vrai du faux. C’est cet facette de l’univers qui est le plus passionnant : à aucun moment on peut être surs et certains si ce que nous sommes en train de lire et ce que l’héroïne vit est la réalité ou une sublime illusion créée par Légende l’incontournable maitre de Caraval. Tout une mythologie est d’ailleurs développée par rapport à ce personnage. Champion ultime du jeu, son identité reste mystérieuse tout au long du récit mais celui-ci ne tourne absolument pas autour de lui. La véritable clé du jeu réside en réalité dans la recherche de Donatella, disparue depuis la première nuit. D’ailleurs, un autre coté inédit du jeu réside dans la temporalité : le récit n’est pas divisé en fonction du jour mais en fonction de la nuit ce qui nous permet de bien nous situer : on sait toujours à quel moment on se situe dans l’histoire, ce qui nous permet de situer les péripéties et d’essayer de dénouer la situation en fonction des éléments à notre disposition. Mais, et c’est ce qui fait tout l’attrait de cette histoire, à aucun moment on est sûr de nos déductions : on s’attend à un dénouement spécial (qui bien entendu change au fil du récit) mais l’auteur nous rattrape rapidement pour nous donner une suite complément différente de ce que l’on s’imaginait. L’univers n’est bien entendu pas la seule chose qui soit unique. Je parle bien entendu des merveilleux personnages qui peuplent cet univers. Rien que le personnage principal est complément unique : Scarlet, bien que sous ses airs de princesse précieuse peut en réalité se transformer en une véritable aventurière si la situation s’y prête (ou si sa soeur est en danger). C’est à travers elle que se vivent les différentes interactions avec les personnages (notamment le ténébreux mais néanmoins attachant Julian) et que s’illustre la plume de l’auteure, complètement unique mais absolument géniale. D’ailleurs ces interactions sont les seuls moyens de voir s’illustrer les autres personnages, ce qui permet de conserver la brume autour de ceux-ci jusqu’au lever du voile et la résolution du mystère enveloppant tout le récit. 

Bref, une aventure magique qui ne vous laissera pas de marbre




Une réponse à « Chronique : Caraval T1 »

  1. […] que j’ai ressenti pleinement lorsque j’ai découvert pour la première fois sa série Caraval, dont le deuxième tome s’intitule Legendary et le troisième Finale, que les éditions […]

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