Chronique : Antigone d’Avesne-sur-Helpe

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle de Antigone d’Avesne-sur-Helpe de Bernard Guillois.

Résumé éditeur : La pièce Antigone d’Avesnes-sur-Helpe se situe en France en 2020 lors de l’extension de l’épidémie de la Covid-19. Comme dans la tragédie Antigone de Sophocle, c’est l’affrontement des deux frères d’Antigone, l’un black bloc, l’autre CRS, qui est à l’origine du drame. Antigone veut assister à l’inhumation de son frère black bloc, ce qu’un décret interdit pour raison de confinement. Antigone enfreint le décret, est arrêtée et refuse l’arrangement que lui propose Créon, son oncle, qui est le sous-préfet de région. Antigone, femme déterminée et rebelle, est l’incarnation de la désobéissance, fruit du conflit entre le droit et la loi, qui résonne autant aujourd’hui qu’hier.

Cette pièce de théâtre est une excellente adaptation de la tragédie antique et moderne.

L’univers est transposer dans notre monde moderne, avec sa caractéristique principale, à savoir un monde moderne touché par la crise sanitaire du COVID. On retrouve également les mêmes codes qui nous font rire jaune à savoir ceux de la justice française, appliquée directement à un cas concret.

L’histoire qui reprend parfaitement les textes de Sophocle, Anouilh, ont la même codification et les mêmes personnages. Le seul point négatif, c’est que c’est trop court à mon goût ! On retrouve certes les passages clés, mais on s’attarde aussi quelque peu sur des détails. Le rythme est alors effréné, ce qui retire quelque peu le côté tragique de la scène. En outre, cette vitesse ne permet pas de s’attacher au personnage principal qui apparaît alors moins humaine et un petit peu plus robotique, ce qui tend encore plus à enlever le côté tragédie. Alors, quand elle meurt, l’impact sur le lecteur, ne touche pas sa corde sensible, mais son sens de la justice. Ce n’est pas l’effet que j’attendais, mais on est au moins surpris.



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