Chronique : La Petite Faiseuse de livres Arc 1

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du premier arc de La Petite Faiseuse de livres de Miya Kazuki publié chez Ototo Manga.

Résumé éditeur : Que feriez-vous si vous étiez réincarné dans un monde où l’objet de votre passion était complètement inaccessible ? Avide lectrice vivant entourée de livres, Urano Motosu voit sa vie prendre fin, comble de l’ironie, écrasée par le contenu de ses bibliothèques. Mais la voilà réincarnée dans la peau d’une enfant nommée Maïn, au beau milieu d’un monde médiéval au taux d’alphabétisation extrêmement bas, où la lecture est un passe-temps réservé à l’élite. Face à cette situation, l’ex-rat de bibliothèque ne peut rester les bras croisés. Et s’il n’y a pas de livres, alors elle les créera elle-même !

Dans ce manga-ci, pas de combats magiques, loin de la : l’histoire se déroule dans une petite bourgade sans histoire.s., et c’est bien ce qui dérange notre personnage principal, une jeune fille passionnée de livres et réincarnée dans le corps d’une petite fille faible. Alors certes cette idée s’est beaucoup popularisée dans les Webtoons, mais ça n’enlève rien à la substance du manga. Ce dernier n’étant pas concentré sur cet aspect de l’histoire, qui est d’ailleurs rapidement mis à la trappe, le lecteur, pour peu qu’il se retrouve en Maïn est passionné par ce manga, et ses dessins hors du communs, donnant littéralement vie à l’histoire et permettant une immersion totale dans la série. 

L’histoire semble très simple au premier abord, mais cache en réalité une profondeur étonnante. Dans sa quête de livres, Maïn se retrouve confrontée directement au monde dans lequel elle vit et va de ce fait devoir s’en accommoder, tout en apportant sa contribution. Comme dans toute bonne tranche de vie, pas de gros plots-twist, mais de petites avancées qui tiennent le lecteur en haleine. D’ailleurs, je trouve la construction de ces avancées très bien faites, puisqu’elles vont croissant de par leur nombre et leur importance au fil de l’histoire. Malgré cela, je trouve que l’une des facettes majeures de l’histoire apparaît un peu trop tardivement, par rapport à son importance. 

Les personnages, c’est principalement ce qui fait le point fort de ce manga. On s’attache très facilement à la petite Maïn et pour peu que nous soyons aussi avides de livres qu’elle (et je crois que c’est le cas), nous nous mettons très facilement à sa place. Elle dénote complètement du paysage de par sa jeunesse et le contraste qui est formé avec ses connaissances. Les autres personnages sont également très attachants, avec des caractères très diversifiés. De plus, les relations qu’ils entretiennent avec Maïn, bien qu’elles soient la plupart du temps très similaire, apportent un dynamisme et un réalisme qui fait du bien, même s’il est essentiel dans les tranches de vie…

L’autrice nous écrit dans ce roman une véritable lettre d’amour adressée aux livres, ce qui touche tous les lecteurs en plein cœur. Même s’il s’agit d’un  adaptation d’un lightnovel, je trouve que l’adaptation rend parfaitement honneur à l’idée générale du LN (par rapport à ce que j’ai pu lire) de plus, à la fin de chaque tome, des extraits du LN original sont proposés au lecteur, lui permettant d’approfondir ses connaissance sur certains personnages, relations ou éléments de l’univers qui ont pu être moins développés. De plus , les messages que font passer ce manga prennent facilement au cœur, et ce malgré leur diversité. Que ce soit la poursuite de son rêve malgré les obstacles ou la maladie et la mort infantile, ces sujets touchent directement le cœur de chacun qui s’en trouve ému. 

Un arc qui pose bien les bases d’une histoire pleine de passion. 



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