Chronique : De sang et de d’écume et de glace T3 ; Atlantis

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du troisième tome de la saga De sang d’écume et de glace d’Alexiane de Lys publié chez Michel Lafond.

Résumé éditeur : Dernière étape pour lever le voile sur les mystères de l’océan
Après avoir été manipulée et abandonnée par Mewen, Perséphone est anéantie. Comment pourrait-elle se remettre d’une telle trahison ? De retour à la case départ, la Iémanja est bien décidée à se venger et à reprendre ce qui lui a été volé… Même si cela implique de tourner le dos à ceux qui lui sont chers.
Poursuivant son périple à travers les mers, Perséphone pourra compter sur le soutien d’alliés inattendus, venus en renfort pour récupérer la pierre atlante et vaincre une fois pour toute la menace qui règne dans les océans. Leur voyage les amènera jusqu’à la cité que tous croyaient détruite, et qui recèle pourtant encore bien des secrets : l’impénétrable ville d’Atlantis.

Bon, je n’ai encore une fois pas été conquise par ce roman. Heureusement qu’on avait organisé une LC avec une copine, sinon je pense que je ne serai pas allée plus loin. En effet, la longueur et la lenteur du tome 1 n’est pas contrebalancée par les deux derniers : cette saga aurait gagné à être bien plus courte. L’univers de ce tome 3 est constant par rapport à celui des deux premiers tomes : il n’y a pas d’extension réelle, mais on découvre « en vrai » plusieurs pôles dont on entendait parler depuis le tome 1. Les descriptions sont parfois trop lourdes, ce qui tend à rendre le récit inutilement long. Enfin, certains, certains détails propres à l’univers restent : par exemple, certains dialogue qui sont censés être en Islandais sont traduits en français, mais certains mots restent en VO, ce qui donne un mélange particulier.  

L’histoire est également très redondante (décidément, je n’aurais de cesse de le dire tout au long de cette saga).  Ainsi, on a une grosse impression de déjà vu, quoique certains passages soient très intéressants et étonnants, mais trop peu nombreux à l’échelle de la saga. De plus, le rythme des actions et donc du récit est grandement déséquilibré, ce qui renforce cette impression que l’histoire est trop compliquée inutilement. De plus, je n’ai pas trouvé que la fin était à la hauteur de l’attente (et dieu sait si elle était longue depuis le début du tome 1), avec encore et toujours des éléments incohérents. 

Pour ce qui est des personnages on retrouve sensiblement les mêmes que dans les tomes précédents. Ainsi, l’accent est mis sur les relations entre les personnages, qui va beaucoup trop vite à mon gout dans leur évolution, et qui est également trop poussée à l’extrême. Parlons un peu de l’héroïne : je l’ai trouvée de plus en plus agaçante, ce qui n’a pas aidé à ma lecture… Pour ne dire qu’une seule chose : ses émotions, elle nous les rabâche sans cesse au lieu de nous les montrer. De plus les personnages secondaires ont du mal à rester dans leur personnalité quand vient le développement des actions qui paraissent alors complètement hors-personnages (je ne peux malheureusement pas en dire plus sans gâcher la seule surprise de ce roman). Ce manque de continuité avec les personnages est vraiment déplorable. 

Je vais clôturer a chronique sur la plume de l’autrice qui, croyez-moi, continue de dégringoler en qualité. Le récit est ponctué de beaucoup trop nombreuses lourdeurs, ce qui ne le rend pas agréable à lire. Néanmoins, le message porté depuis le tome 1 sur la cause animale est plutôt bien réussi, mais encore une fois trop rabâché. De plus, il y a un sérieux problème de propos anti-féministes et/ou misogyne qui gâchent complètement la perception de l’héroïne. 

Une saga que je suis bien contente d’avoir finit, et de na pas avoir à relire un jour. 



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