Chronique : Sirem et l’oiseau maudit

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui je vous parle de Sirem et l’oiseau maudit de Yasmine Djebel, un livre que je eu la chance de lire en avant première, qui sort mercredi en libraire chez Rageot.

Résumé éditeur : Depuis la fin de la guerre des Astres, Sirem travaille avec son père adoptif, Ziri, dans la bibliothèque de la cité d’Afra. Quand Ziri est victime d’un attentat, Sirem doit affronter les fantômes de son passé et le pouvoir autoritaire des Veilleurs, adorateurs du Soleil. Esseulée, elle pactise avec Tanit, une femme transformée en faucon par un sortilège. Mais peut-elle faire confiance à l’oiseau maudit ? Qui est-il vraiment, et quels sont ses secrets ? La mystérieuse prophétie d’une voyante va lancer Sirem et l’oiseau dans une quête périlleuse où, à la lumière incertaine de la Lune, la magie peut revêtir des formes inattendues…

Dès le début du roman, nous sommes plongés dans un univers aux accents des milles et une nuits. Bien que l’on ne sache pas trop au début du roman où nous mettons les pieds, on s’habitue rapidement à ce monde, certes mystérieux que l’on découvre peu à peu, notamment grâce au personnage principal, qui bien que que le connaissant, sur le bout des doigts, semble pourtant le découvrir à nouveau lorsque son aventure débute. Cet univers passe par des descriptions complètes, qui malheureusement ont tendance à ralentir quelque peu le récit, ce qui fait que le lecteur a plus de mal à accrocher à l’histoire.

Cette dernière est par ailleurs pourtant très intéressante. Après la présentation de l’univers et de la situation initiale, l’héroïne quitte absolument tout ce qu’elle connaît, afin de suivre afin de sauver ses proches en péril. Si certes, cette idée reste assez banale dans un monde de fantaisy, la suite va pourtant en étonner plus d’un. Sans rentrer dans les détails, j’ai beaucoup aimé le traitement de cette histoire et les actions qui s’enchaînent rapidement sans pour autant que cela soit sans fin. Cela apporte en effet un dynamisme assez important et intéressant à découvrir, bien que j’ai eu l’impression que l’histoire s’est un peu essoufflée dans une deuxième partie sans vraiment pouvoir me l’expliquer.

Les personnages portent véritablement le roman à eux tous seuls, ou plutôt, Sirem porte ce roman à elle toute seule. Cette jeune fille certes très attachante a des fêlures très intéressantes à découvrir au début du roman, mais je n’ai pas vraiment été satisfaite par le traitement qui lui est fait dans l’histoire, puisque je n’ai pas vraiment eu l’impression qu’elle ait beaucoup évolué. Du moins, pas graduellement, étant donné que le changement a eu lieu de façon plutôt brutale à la fin. Au contraire, ses deux acolytes, qui sont également très attachants, ont évolué petit à petit et se sont ouverts pour mon plus grand plaisir.

Enfin, l’autrice nous livre ce récit avec une plume d’une qualité certaine. Cette dernière est marquée par le développement d’une atmosphère certes relativement légère dans sa globalité, excepté certains moments durant lesquels elle se renforce, ce qui contribue grandement au développement de l’immersion du lecteur. De plus, cette immersion passe aussi par des tournures de phrases ou des réflexions des personnages que le lecteur peut très bien s’imaginer dire ou faire dans cette situation. Également, ce récit nous apporte des messages certes un poil communs, que l’on a déjà vu, mais qui rappellent les choses essentielles de la vie au lecteur.

Une lecture agréable à découvrir.

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