Chronique : Feu

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle de Feu de Maria Pourchet publié chez Fayard.

Résumé éditeur : Laure, prof d’université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d’un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l’effort et du compromis.
Clément, célibataire, 50 ans, s’ennuie dans la finance, au sommet d’une tour vitrée, lassé de la vue qu’elle offre autant que de YouPorn.
Laure envie, quand elle devrait s’en inquiéter, l’incandescence et la rage militante qui habitent sa fille aînée, Véra.
Clément n’envie personne, sinon son chien.
De la vie, elle attend la surprise. Il attend qu’elle finisse.
Ils vont être l’un pour l’autre un choc nécessaire.
Saisis par la passion et ses menaces, ils tentent de se débarrasser l’un de l’autre en assouvissant le désir… Convaincus qu’il se dompte.

Tu t’étonnes de ces mains de fille nouées par erreur au corps d’un homme.

Maria Pourchet

L’originalité réside dans de très rares recoins de l’histoire, mais l’univers en est complètement dépourvu. Elle se trouve donc plutôt dans l’histoire, notamment dans l’enchaînement des actions des personnages. Les descriptions sont très présentes et portant la quasi-totalité du récit, le rendant relativement lourd et long. Elles restent constantes et ne changent pas par rapport aux éléments racontés dans l’histoire.

L’intrigue se met en place très lentement c’est bien que le lecteur a du mal à voir où part l’autrice qui a tendance à emmener l’intérêt de la lecture avec elle. Elle est centré presque exclusivement sur les personnages ce qui fait que les événements sont complètement mis de côté. Les actions sont incroyablement rares, c’est bien que les événements semblent presque inexistants. Les rares qui ponctuent le récit prennent le lecteur au tripes et le secouent des pieds à la tête.

Le caractère des personnages correspond au cœur du roman, mais ne sont pleinement présent et présentés que ce des deux personnages principaux, les autres étant relégués dans le décor. Il y a une présence accrue et cohérente avec l’histoire, mais l’empathie est développée par certaines épreuves qu’ils subissent. Les relations représentent le cœur du roman. En revanche, elles restent brumeuses et peuvent se justifier par rapport aux proportions qu’elles prennent pour les personnages.

L’atmosphère n’est pas très présente mais se ressent quand on avance dans la lecture. Elle apporte une profondeur aux moments les plus tragiques pour qu’ils touchent plus le lecteur et qu’il en soit marqué. Avec le thème proposé, l’autrice prend un parti difficile à traiter : l’adultère, et lui donne une dimension plus normale. D’autres éléments surprises font écho aux souvenirs et aux tripes du lecteur.

Bref, une lecture difficile avec une fin bouleversante

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