Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du premier de tome de De Rouages et de sang d’A D Martel intitulé Les Disparus d’Arkantras publié aux éditions Scrinéo. Il sort jeudi dans toutes les bonnes librairies, merci à Scrineo de me l’avoir envoyé en avant-première !

Résumé éditeur : Plongez dans les bas-fonds d’Arkantras, où le danger se cache à chaque coin de rue…
Depuis quelque temps, une menace plane sur les bas quartiers d’Arkantras… Le bruit court qu’une créature avide de chair humaine enlèverait les enfants à la nuit tombée pour les dévorer. Que diable, Rowena, jeune orpheline passionnée de mécanique, se moque bien de ces histoires à dormir debout ! Jusqu’au jour où son ami, Œil-de-Pirate, disparaît lui aussi dans d’étranges circonstances… Résolus à le retrouver, Rowena et son fidèle chat à la patte mécanique, Monsieur Gratouille, s’enfoncent dans les profondeurs d’Arkantras.
De son côté, Eugène Bassompière, un journaliste issu de la bonne société, se voit chargé d’enquêter sur ces disparitions. Sur les traces du monstre, les destins d’Eugène et Rowena vont s’entremêler.
Que se passe-t-il réellement dans la ville ? Et si la vérité s’avérait pire que tout ce qu’ils pouvaient imaginer ?
« Cric, cric, cric, cric. »
A D Martel
L’univers steampunk qui nous est présenté sort un peu des codes du genre, tout en les respectant, ce qui ne perturbe pas le lecteur. A travers les mots de l’autrice, on découvre sous nos yeux un univers complexe mais très bien décrit. Ces descriptions qui parsèment le récit, le rendent dynamique, sans toutefois nuire à la qualité de lecture. Elles permettent également au lecteur de s’immerger dans ce monde, si bien qu’il s’imagine parfaitement parcourir les rues d’Arkantras avec les personnages principaux.
Le lecteur est également marqué par une histoire sans égale. En effet, l’intrigue nous est présentée petit à petit, déroulant doucement ses tentacules autour des personnages principaux, les agrippant pour les emmener au cœur de ces rouages bien huilés. En effet, elle est pareille à une machine bien huilée : chaque élément est à sa place, permettant d’aiguiller le lecteur vers une piste semée d’indices plus intrigants les uns que les autres. Mais c’est le final qui est pour moi le plus époustouflant : on suit tour à tour deux personnages, apportant deux points de vue complémentaires sur une même situation, résolvant une véritable enquête ponctuée d’actions. Au bout du tunnel, la quête de vérité semble encore mystérieuse, mais le lever de voile en est plus étonnant encore, tant pour le lecteur que les personnages.
Bien que l’on suive principalement deux personnages principaux, le lecteur ne s’emmêle pas les pinceaux, bien au contraire : Rowena, l’orpheline chapardeuse toujours accompagnée de son chat est têtue mais intrépide alors qu’Eugène, le journaliste déchu cherche à prouver sa place par dessus tout. Et même s ’ils interagissent peu, ce qui semble être contraire aux attentes du lecteur, ils apportent chacun un éclairage et une dimension importante à l’histoire, notamment grâce à leurs relations avec les personnages que l’on prend plaisir à découvrir.
Enfin, je ne peux que saluer encore une fois la plume d’A D Martel. L’atmosphère qu’elle crée est tout bonnement fascinante, apportant beaucoup au récit et aux rebondissements que le lecteur a souvent du mal à voir venir, à son grand plaisir ! Il est vrai que l’atmosphère apporte beaucoup à cette lecture, notamment grâce au fait qu’elle s’adapte parfaitement aux événements et révélations diverses dans le récit. Mais les messages que nous propose l’autrice ne sont pas en reste, bien au contraire ! En plus de la critique de la société, les valeurs familiales correspondent également à un pont abordé dans ce tome, et par deux biais différents, à deux moments différents grâce notamment aux backstories des protagonistes.
Bref, une très bonne lecture avec une belle édition qui ne tardera pas à vous conquérir !

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