Chronique : Archibald Skye T4 ; Le sens de la vie se trouve-t-il dans les chamallows ?

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du dernier tome de la saga Archibald Skye de Jupiter Phaeton, à savoir Le sens de la vie se trouve-t-il dans les chamallows ? (merci à elle pour l’envoi)

Résumé édition : Je tournai la tête vers lui et un nouveau sourire naquit sur mes lèvres. Ils étaient de plus en plus nombreux ces derniers jours.
— Parfait, répondis-je.
Je claquai des doigts au rythme de la chanson qui passait dans les enceintes de la voiture. Une étincelle attira mon attention.
Une étincelle.
Dans mes doigts.
C’était tout à fait logique.
Je claquai à nouveau et cette fois une flamme se mit à danser au creux de ma main.
— Je crois qu’il se passe un truc, dis-je.
— Dans ton cerveau, avec les milliers de personnes qui le peuplent ? lâcha Esteban.
— Non, avec ma main.
J’essayai à nouveau, trop curieuse pour pouvoir résister.
C’était clairement la fois de trop.
La voiture explosa.

J’avais entendu dire à maintes reprises que le moment où on se retrouve confronté à sa propre mort , notre vie défile devant nos yeux. Bullshit.

Jupiter Phaeton

A la lecture du troisième tome, et surtout à sa fin, je me suis dit « oh mon dieu, il faut absolument que je lise la suite immédiatement tout de suite maintenant. » Bon certes j’ai attendu un peu , mais j’ai aussi été assez déçue par ce tome.

Cette fois-ci, l’univers n’apporte absolument rien par rapport aux tomes précédents, sauf un tout petit, mais déjà abordé avant. Mais, on en est au quatrième tome d’une saga très bien travaillée, je ne vois pas tellement ce que l’on aurait pu rajouter. Donc l’univers est aussi original qu’avant, puisqu’on enlève pas les éléments majeurs, bien au contraire. Ils sont encore et toujours renforcés dans ce tome. Les descriptions restent égales à elles-même avec une présence constante dans cette histoire. Elles se concentrent sur les personnages, leur mentalité et leurs ressentis et sont très complètes sur ce point.

Dans ce tome, il n’y a qu’un seul véritable nouveau personnage par rapport au tome précédent, mais ce n’est pas pour ça qu’il est moins travaillé que les autres. Les caractères sont encore développés par une grande profondeur, explorés de façon sporadique pour tous, et pas uniquement le personnage principal. En revanche, j’ai trouvé que les changements de mentalité sont drastiques et très étonnant, mais pas forcément incohérents. Les relations tissées précédemment et celles préexistantes sont véritablement au centre du roman. Il y a une évolution parfois étonnante ou parfois naturelle mais qui découle toujours du même événement majeur pour tous les personnages.

Le point par lequel j’ai été déçue, c’est très clairement par l’histoire. Cette fois-ci, l’intrigue est très peu existante : elle est axée presque uniquement sur le thème abordé et donc par extension sur la psychologie des personnages. D’autres éléments auraient pu contrebalancer le thème pour aérer un petit peu la lecture. Les actions sont beaucoup moins présentes et punchy que dans les tomes précédents, même si certaines apportent tout de même, et heureusement, un peu de dynamisme à la lecture.

Ce récit est marqué par une atmosphère très lourde qui est mise en relation avec la psychologie et l’état d’esprit du personnage principal (mais également partagé par les autres personnages). Cette atmosphère s’adapte parfaitement aux révélations du roman et aux tensions psychologiques qui le parcourent. Les messages sont centrés sur le deuil et la place de la psychologie dans son traitement et son acceptation. Ils sont un peu trop présents à mon gout, puisqu’ils prennent le pas sur l’humour habituel qui ponctue le récit mais également sur l’histoire qui s’en trouve nettement affectée, car centrée sur le deuil.

Bref une lecture assez cool mais trop centré sur le deuil à mon goût