Chronique : Athéna et les Amazones

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle d’Athéna et les Amazones de Mirianti Kaynakis publié chez Libirnova. (merci à eux pour l’envoi)

Résumé éditeur : Athéna, adolescente pleine de vie, garde jalousement son petit paradis ; elle n’abandonnerait pour rien au monde son quotidien tranquille, et encore moins son père et ses frères. Pourtant, un jour, elle découvre que sa mère disparue était en réalité une Amazone. Choquée et en colère, Athéna est bien décidée à faire la lumière sur ses origines. Mais elle n’est pas la seule à avoir appris son ascendance, et une menace plane sur sa famille.
Hermès, jeune voleur d’Athènes, croise la route d’Athéna au moment le plus opportun : il la sauve des soldats d’Arès, mais arrive trop tard pour son père et ses frères emportés dans un incendie criminel. Alors que sa vie vole en éclats et qu’elle dit adieu à son existence paisible, Athéna fonce tête la première dans le monde des dieux grecs, où seigneurs et créatures se dressent sur le chemin de la vérité.
Accompagnée de ses frères et soeurs d’armes, rien ne pourra l’arrêter avant de mettre au jour son passé et son avenir, même si celui-ci est entravé par une terrible prophétie…

La vie était facile dans la forêt, pas de taxes, pas de gardes.

Mirianti Kaynakis

Lorsqu’on m’a proposé ce roman, j’ai été vraiment hypée : un récit mythologique comme je les aime ! Et je n’ai pas été trop déçue.

Tout d’abord, l’univers est plutôt bien construit pour une fiction historique qui veut reprendre la Grèce antique et faire revivre les mythes. En revanche, ce qui m’a un peu dérangée, ce sont les libertés prises par l’auteur quant à la Grèce antique, apportant de la modernité qui à mon sens sortent le lecteur de l’univers et du roman. Par contre, les descriptions sont présentes exactement comme il faut, pour poser le cadre de l’univers et immerger le lecteur pour pour happer son intérêt. Elles sont parfois trop présentes durant les scènes d’action, ce qui les ralentit légèrement.

Du coté de l’histoire, et plus particulièrement l’intrigue évolue tout au long du roman, ce qui donne l’impression qu’il ne s’achève pas véritablement. Les divers objectifs sont atteints assez rapidement apportant un vrai dynamisme au récit, même si ça enlève quelque peu l’unité du roman. Parfois, les actions s’enchainent très vite, sans laisser le temps au lecteur de souffler. Elle peuvent aussi être séparées par un gouffre d’inaction, ce qui rend le livre long par rapport à l’intrigue.

Les personnages qui nous sont présentés sont un peu trop banals et trop attendus à mon gout. Ces divinités ont des traits très humains, ce qui les rend peu réalistes mais d’un autre coté les lecteurs peuvent s’y attacher assez facilement et s’y identifier. Les relations quant à elle sont parfois inédites, et peuvent faire plaisir à découvrir et à voir se dérouler devant les lecteurs. D’autres en revanche, sont beaucoup trop attendues, ce qui enlève la surprise et tout le charme de la relation.

L’atmosphère est relativement bien maitrisée puisqu’elle renforce les moments tendus et accentue l’immersion dans le roman. Parfois, cette dernière est gâchée par le vocabulaire utilisé qui sort parfois de la fiction historique. La plume de l’auteure apporte également peu de messages à ses lecteurs.

Bref, une assez bonne lecture mythologique qui a un bon attrait malgré les couacs et les manquements