Chronique : La vie est un cirque

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle de la vie est un cirque de Magne Hovden publié aux éditions Seuil. Merci à Babelio pour l’envoi

Résumé éditeur : Lise, trentenaire célibataire, travaille pour un fonds d’investissement et rêve de devenir l’associée de son patron froid et cynique. Sa vie va pourtant basculer le jour où un clown la demande à l’accueil.

Un oncle dont elle ne connaissait pas l’existence, vient de mourir et lui lègue son cirque à Oslo. Une opportunité en or se dessine pour Lise qui voit dans la revente de ce patrimoine la possibilité de devenir la numéro deux de sa boîte. À la lecture du testament, elle fait la connaissance des neuf circassiens, loin d’être enthousiasmés par cette nouvelle.

À la surprise de tous, il y a cependant une condition, et de taille, à l’héritage : Lise doit effectuer cinq représentations à la tête du cirque, costume pailleté, haut de forme et éléphante inclus…

Only one thing can challenge a dragon’s dominance : another dragon, Déclara le journaliste scientifique David Attenborough qui observait deux dragons de Komodo se tournant autour dans une savane en Indonésie.

Magne Hovden

Bien que ce ne soit pas le genre de livre que je lis habituellement, j’ai tout de même été assez attirée par ce roman, et je n’ai pas été déçue.

Tout d’abord, l’univers s’ouvre sur un cadre assez exotique puisqu’où on voit peu de livres se déroulant en Norvège, ce qui change dans le paysage de la littérature. Ensuite, les thèmes abordés et le cadre du cirque correspondent parfaitement également à une nouveauté certaine, ce qui offre un bon nouveau souffle et une envie de découvrir ce roman. Ce dernier passe par des descriptions qui sont présentes pour bien poser le cadre. Elles donnent littéralement vie aux paysages traversés par ce cirque itinérant. Malgré tout, elles sont parfois un peu trop présente, mais sans noyer le lecteur à l’intérieur de ces dernières.

Bien que l’histoire soit globalement assez prévisible, quelques éléments sortent de l’ordinaire. L’intrigue suit une logique simple et cohérente, permettant de conserver l’intérêt du lecteur. La fin du roman est une fin que l’on voit venir de très loin, mais elle arrive tout de même à nous faire douter avant le final. Les actions donnent une impression globale d’avancement rapide mais elles sont en réalité peu nombreuses à marquer le récit. Elles ne manquent pas lors de la lecture, car elles existent et sont ponctuées d’autres éléments qui permettent de belles variations dans l’histoire.

Le personnage principal m’a semblé assez antipathique au début, même si on ressent son bon fond rapidement dans la lecture, et ce dès le premier quart du livre. En revanche, peu de personnages secondaires sont marquants, mais ils sont tous très originaux et unique ont leur genre. Quelques relations qui les relient sont fortes et ont une réelle incidence sur le récit alors que d’autres sont prévisibles bien que le final semble les remettre en cause. Globalement, les relations sont tout de même assez peu présente et n’ont pas beaucoup de place dans le récit.

Pour finir, l’atmosphère créée par la plume de l’auteur n’est que très rarement ressentie par le lecteur. En revanche, dans les rares moments où elle est palpable, elle apporte un vrai plus à la lecture et à la découverte du roman. Les messages que l’auteur aborde correspondent parfaitement au genre : c’est un vrai roman feel good avec quelques notes d’humour. Même si on voit venir la morale de très loin, elle est très bien amener, de façon subtile et originale.

Bref, un bon roman aux odeurs de barbe à papa et popcorn, qui vous fera passer un très bon moment