Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle d’un roman sélectionné pour le PLIB, à savoir Carne de Julia Richard publie aux éditions HSN.
Résumé éditeur : OK GOOGLE, ÇA CORRESPOND À COMBIEN DE CALORIES UN CORPS HUMAIN ?
Simon ne va pas bien. D’ailleurs, depuis qu’il s’est mis à vouloir manger de l’humain, les choses ne tournent pas bien rond dans sa tête.
Face à une société qui les traite, lui et ses congénères, comme des zombies, il fait de son mieux pour garder sa dignité, s’occuper de sa famille et être professionnel au bureau. Mais comment rester soi-même quand la faim frappe à la porte avec autant de délicatesse qu’un tank sur un champ de mines ?
Contraint à gérer son état parasite en maintenant l’illusion de la routine, il décide d’en faire une histoire de famille. Et vous savez ce qu’on dit sur les histoires de famille ?
C’est toujours un sacré bordel.
Et si on avait une bonne excuse pour croire à une apocalypse zombie ? Comment réagiraient les populations ? Les gouvernements ? Quel impact auraient nos médias ? Comment pourrions-nous être sûrs d’être dans le camp des héros ? Et que feraient ceux à qui on donne le mauvais rôle ? La culture de masse nous fait fantasmer les zombies, mais s’ils devenaient notre quotidien, qu’en ferions-nous ?
Un postulat de départ sombre pour une fable d’anticipation sociale aux notes pop et punk.
Ma femme va me tuer.
Julia Richard
Alors, personnellement, à la lecture du résumé, j’étais partie pour lire un roman de zombie. De ce fait, j’ai été un peu déçue par ma lecture.
Tout d’abord, parlons de l’histoire. Alors, lors de ma lecture, j’étais honnêtement un peu perdue. Certes, j’ai trouvé l’histoire globalement sympa à découvrir, mais vraiment trop brouillon à mon gout. Les chapitres « mélangés », certes utilisés pour une bonne raison que j’évoquerais plus tard, m’ont fait me sentir complètement perdue, chose que je n’ai pas apprécié, entre autre à cause de son improbabilité qui ne m’a pas du tout conquise.
J’ai été également déçue quand vient le sujet de l’univers que nous propose l’auteure. En effet, bien que celui-ci soit intimement lié au nôtre, les diverses subtilités que l’auteure apporte ne sont pratiquement pas expliquées, ce qui fait que le lecteur est aussi perdu que le personnage principal, chose qui ne s’arrange malheureusement pas au fil de la lecture.
En parlant de personnage principal, eh bien, le lecteur est complètement en phase avec lui. Que ce soit par l’univers dont il ne comprend pas forcément les différences ou l’histoire qui lui parait incohérente, qui permet donc de comprendre l’aspect perdu du personnage, puisque nous le sommes également, on fait véritablement un bon dans la mentalité et la psychologie du personnage. Cette empathie que l’on peut ressentir, tout de même assez inédite dans la littérature, ne m’a tout de même, paradoxalement, pas fait ressentir un élan d’affection, pour aucun de ces personnages.
Coté plume de l’auteure, j’ai un ressenti aussi paradoxal. Alors certes, je l’ai trouvée globalement sympa et originale, mais je pense également que le traitement de l’atmosphère qui est fait est parfois trop brouillon, ce qui a ajouté à ma perplexité face à l’histoire et à l’univers. D’un autre coté, eh bien j’ai beaucoup apprécié la manière dont elle a abordé certains sujets, très importants dans notre monde actuel, qui donnait un coup de neuf et de réalisme à ce roman.
Bref, un roman qui m’a laissée perplexe mais dont les messages sont importants

#isbn9782918541707
La couverture attire l’oeil, mais je ne m’y étais pas intéressée. Le côté brouillon ne me donne pas tellement envie…
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Oui c’est vrai qu’il faut aimer être perdue quand tu lis ce livre 😅
Mais ça colle un peu au personnage principal qui est aussi perdu que nous
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