Chronique : La Prophétie de l’Age d’Or T1 ; Désolation

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du premier tome de La Prophétie de l’Age d’Or, de Néo Leduc intitulé Désolation publié aux éditions du Saule. Merci à eux pour l’envoi !

Résumé éditeur : Printemps 2200 : la guerre fait rage entre l’Afrique et l’Europe. La cause en est une sécheresse mondiale, conséquence du réchauffement climatique amorcé par les Hommes dans les années 2000. Dans un dernier élan désespéré, les Africains sur le point d’être anéantis plongent l’espèce humaine dans le chaos.
Dans un monde désormais apocalyptique, les Hommes, menacés d’extinction, ayant perdu tout repère, doivent lutter contre l’adversité, les animaux sauvages et surtout leur propre cruauté.
Un petit groupe de survivants se lance dans une dangereuse quête à la poursuite d’obscures prédictions venues d’un autre âge afin de sauver ce qu’il reste de l’humanité. Un long périple à travers la France va confronter ces héros à leurs angoisses les plus intimes, révélant leur courage, leurs faiblesses, les obligeant à unir leurs différences face au désespoir et à la violence.
Et si tout ceci était vrai ? Et si notre avenir était déjà écrit ?

Une petite pièce, mon seigneur ?

Néo Leduc

Lorsqu’on m’a proposé ce roman, j’ai été assez intriguée par ce dernier et j’ai donc accepté de découvrir cet univers. D’ailleurs avant de commencer, il faut absolument souligner que cette histoire pourrait heurter la sensibilité des plus jeunes et des plus sensibles par les thématiques et les quelques rares scènes abordées.

Tout d’abord, il faut saluer l’univers très original qui a été créé. On découvre alors une Terre futuriste comme on ne l’a jamais vue, avec de nombreux éléments uniques. Ces derniers sont présentés par des descriptions très présentes dès le début mais permettent de bien cerner l’univers qui nous est présenté. En revanche, ces descriptions ne diminuent pas en avançant dans l’histoire, ce qui, selon moi, la ralentit de beaucoup.

Concernant le récit et son intrigue, j’ai trouvé que cette dernière mettait beaucoup de temps pour se mettre en place, mais elle permet aussi au lecteur de comprendre clairement l’importance des tenants et des aboutissants, mais aussi sa probabilité de prendre place dans le monde que nous connaissons. En effet, l’histoire ne commence que réellement à la suite d’un prologue que j’ai trouvé un peu trop long et surtout que le lecteur ne voit pas du tout le lien lors de la découverte de l’histoire, mais comprend à la suite de la lecture de quelques chapitres. Après celui-ci, lez actions s’enchaînent globalement rapidement, donnant alors du dynamisme au récit, mais restent tout de même ralenties par les descriptions.

Ces descriptions, qui plantent dans un premier temps le décors et l’univers complexe, permettent à la suite de l’histoire de mettre en place une véritable atmosphère. Cette dernière est relativement bien maitrisée mais reste parfois trop lourde, ce qui alourdit, comme je viens de le dire le récit. La plume apporte également, en plus de l’atmosphère, plus qu’un véritable message mais des valeurs essentielles dans notre vie commune, telles que la loyauté, la famille et l’amitié.

Ces valeurs prennent notamment vie par les personnages. C’est surtout le narrateur, Tristan qui est placé au centre du récit : on suit son histoire par ses yeux. Alors que l’on partage son intériorité, son histoire complexe, on partage également ses sentiments, avec la justesse et la violence ressentie par lui-même. Le lecteur bâtit alors un profond lien d’empathie avec ce dernier, beaucoup plus qu’avec les autre personnages qui sont tout de même moins présents et un chouïa moins attachants mais tout aussi réalistes. J’ai trouvé en revanche que les relations qui les liaient étaient relativement communes et un peu trop évidents et donc attendues.

Bref, une assez bonne lecture quoiqu’un peu longuette à certains moments.