Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle d’un conte revisité : La princesse capricieuse et de prince naïf mais pas trop bête de Liane Silwen et Emeline Pipelier publié aux éditions Fatrasies, que j’ai eu l’occasion de lire grâce à l’opération Masse critique de Babelio.
Résumé éditeur : Le roi a dit : « Levez le ban
Et faites quérir les étendards :
L’ennemi s’est levé et il sera vaincu ».
Las ! La mort étend ses ailes noires
Las ! La reine a succombé.
Il a fait demander sa fille
Et lui a parlé par sa bouche :
« Ma pauvre enfant, ma toute belle,
Je ne veux point risquer tes jours,
Cette tour te protégera.
Si tu consens, ce que j’espère,
Tu auras ce que tu voudras,
Et tes désirs seront des ordres… »
Alors, cette lecture était assez sympa, mais je ne l’ai pas vraiment trouvée transcendante.
Tout d’abord, il faut souligner la création (ou devrais-je dire la non création) de l’univers dont l’auteur a fait preuve. En effet, ce dernier, à mon sens, est assez peu fournit et peu original. En réalité, l’auteur reprend tous les codes du genre : le stéréotype du conte est reproduit, sans rajouter d’éléments aux autres univers déjà créés. De plus, les descriptions sont presque inexistantes, ce qui fait que le lecteur est parfois perdu au cours de l’histoire.
Cette dernière semble d’ailleurs assez simpliste, toujours très codifiée dans un premier temps, mais ce point de vue évolue en avançant dans le roman. L’objectif réel visé n’est pas forcément évident, mais reste vraiment cohérent dans la globalité. En revanche, les actions sont peu présentes dans le roman, ce qui rend le récit relativement long (enfin, plus long que ce qu’il parait et aurait pu être), tout comme ses avancées. Ce récit d’ailleurs se clôt sur une fin assez surprenante mais vraiment plaisante.
Coté personnages, j’ai trouvé leurs caractères très travailles et réalistes, puisqu’ils apportent une vraie dimension au roman. Cette dimension apporte alors au roman son originalité, partant donc très loin des clichés qui semble bercer le roman, apportant beaucoup au roman. Il s’agit donc du vrai point fort du roman, là ou on sent que le travail a été dirigé. Concernant les relations, elles aussi restent relativement basique mais jouent avec les codes du genre.
La plume des auteures est assez binaire. D’un coté le travail sur l’atmosphère n’est selon moi pas assez prenante, notamment à cause des commentaires du narrateur qui a tendance à couper l’élan du récit. Malgré cela, les commentaires qui ponctuent le récit le rendent en revanche très vivant et beaucoup plus mature, un vrai plus ! Pour finir, les messages que les auteures proposent sont vraiment évidents et restent parfaitement adaptés au roman.
Bref, un conte pour les adultes sympa à découvrir bien que relativement simpliste.

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