Chronique : Killing November

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui je vous parle de Killing November, d’Adriana Mather publie aux éditions Pocket Jeunesse

Résumé éditeur : Absconditi est une académie secrète et ultra-élitiste réservée aux enfants des Clans, un ordre tentaculaire qui manipule dans l’ombre les destinées du monde. Cours d’empoisonnement, lancer de couteaux, vols en tout genre… les élèves sont formés aux métiers d’assassin, d’espion, d’escroc. C’est un endroit cruel où les amis sont rares et dangereux : chaque année, des pensionnaires y meurent dans d’étranges circonstances. November Adley ignore pour quelle obscure raison son père l’a placée là, tant elle semble inadaptée à cet environnement. Elle devra pourtant s’y faire, et vite. Pour survivre, il lui faudra fouiller dans son passé et trouver sa place sur l’échiquier des Clans…

Je m’appelle November Adley, mais je suis née au mois d’août.

Adriana Mather

J’ai gagné ce roman à la suite d’un concours organisé par Madame Errance sur Bookstagram et j’ai donc pu découvrir ce livre, pour lequel je n’avais aucun à priori, mis à part qu’elle avait aimé le livre.

Tout d’abord, je dois saluer l’effort de mise en place de l’univers. Comme souvent, ce dernier est vraiment bien bâti et construit au fil de la lecture. On ne connaît rien, tout comme le personnage principale de November, grâce à laquelle on découvre alors un univers assez sombre, a l’image de la société qui l’entoure. De plus, bien que le lecteur soit servit du côté de la complexité, l’univers reste parfaitement cohérent et ne s’éparpille pas, empêchant d’oublier certains détails plus ou moins importants.

Comme je l’ai déjà dit, le point central de se roman, c’est notre héroïne November. Elle est la clé de voûte de l’univers et de l’histoire qui semblent tourner autour d’elle, bien qu’elle n’y comprenne rien et qu’elle soit complètement larguée dans un monde inconnu, exactement comme nous. En revanche, j’ai trouvé cette héroïne un peu fade. Alors oui, elle est survoltée à l’idée de comprendre tout ce qui se passe, mais j’ai trouvé qu’elle était parfois un peu, passez moi l’expression, longue à la détente par rapport à certaines choses qui m’ont semblé très évidentes. Pour le reste, elle est tout de même attachante et on peut s’y identifier facilement, bien que je m’y soit très rapidement détachée.

Concernant les autres personnages et les relations qu’elle entretient avec eux, j’ai plutôt bien aimé dans l’ensemble. On a une belle diversité qui nous est proposée, tant dans les personnages, que ce soit dans leur caractère ou leur origine, que dans les relations qui varient et fluctuent parfaitement au gré du récit.

Par ailleurs, ce dernier est très fournit : au fil du récit, on peut glaner plusieurs détails importants qui semblent pourtant anecdotiques au premier abord. C’est ainsi qu’en réfléchissant un peu, on peut tenter de dénouer les noeuds complexes de cette histoire, même si on reste tout de même étonnés par le dénouement et le final de ce roman, qui m’échappe encore.

Côté plume de l’auteure, je l’ai trouvé plutôt sympa. Elle souligne parfaitement l’atmosphère qu’elle met en place m’entrent mais d’une façon très subtile, comme la montée d’un brouillard (mais si, vous comprenez l’image).

Bref, une bonne lecture pleine de mystères à découvrir