Chronique : ACOTAR T3,5 ; Un Palais de Glace et de Lumière

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle d’un autre tome de ma saga coup de coeur ACOTAR, Un Palais de Glace et de Lumière de Sarah J Maas publié aux éditions la Martinière.

Résumé éditeur : Depuis la fin de la guerre qui a ébranlé Prythian, Feyre, Rhysand et leurs fidèles amis s’attachent à reconstruire la Cour de la Nuit. Mais si le solstice d’hiver apporte une période de repos bien mérité, il semble que l’atmosphère festive ne parvienne pas à chasser les fantômes du passé… Alors que le cœur de Feyre guérit peu à peu, ses sœurs et ses amis dissimulent des blessures encore profondes. Et si le temps des batailles est bien révolu, les tensions perdurent et menacent une paix encore fragile. Les cicatrices et les rancunes accumulées jadis auront-elles raison du fragile équilibre de ce nouveau monde ?

Les rafales des premières neiges de l’hiver balayaient Velaris depuis une heure.

Sarah J. Maas

Comme j’aime cette saga énormément, je n’ai pas hésité longtemps avant de me procurer ce livre mais je ne l’ai pas lu tout de suite (il fallait que je digère le final du tome 3), et j’ai donc attendu mon retour de vacances pour le commencer. Je me suis peut être jetée dessus à la second où je suis retournée chez moi (même si je venais de passer une « nuit » dans la voiture et qu’il était 4h30 du matin). Mais je n’ai malheureusement pas retrouver mon coup de coeur comme j’ai pu l’avoir pour les précédents tomes (mais l’histoire était quand même très bien)

Dois-je vraiment encore parler de la plume de l’auteure ? Surtout après la trilogie dont j’ai parlé en long et en travers. Mais comme de bien entendu, rien n’a changé : elle ajoute toujours autant d’humour aux scènes normales, un peu de descriptions merveilleuses. Mais elle donne véritablement tout son sens aux différentes émotions des personnages.

Encore une fois, on retrouve les traits de la Cour de la Nuit comme si on ne les avait jamais quittés. Que ce soit les camps des Illyriens ou la cité de Velaris, chaque endroit visité est décrit avec une précision incroyable et sont d’une beauté à couper le souffle, même si on ressent tout de même les différentes conséquences de la guerre que nos héros viennent d’essuyer.

Bien que l’histoire soit vraiment unique en son genre, je la trouve tout de même bien en dessous des tomes précédents. Certes, on ne peut pas dire que la période de la post-guerre soit des plus passionnantes, mais j’ai trouvé qu’il y avait vraiment trop peu d’actions, ce qui a rendu le récit un peu plus long. En revanche, il y a quelques moments fort vraiment passionnants dont un qui m’a particulièrement amusée et étonnée, qui m’a rappelé ce que j’aimais le plus dans mes personnages favoris.

Pour finir, j’ai trouvé que les personnages qui nous sont devenus commun, presque comme des membres de notre famille, ont vraiment été parfaitement décrits, surtout côté psychologie. En effet la guerre à laissé de nombreuses séquelles et chacun essaie de se reconstruire comme il peut. Si la majorité des personnages le fait d’une manière très charmante, voire touchante, j’ai eu un peu plus de mal avec Nesta qui a radicalement changé. Ses réactions se font violentes et brutales, mais c’est également sa façon à elle de gérer le stress post-traumatique, ce qui montre les différentes manières que les personnes utilisent pour se protéger.

Bref, un très bon roman dont on ressent le rôle de fermeture d’un arc et d’ouverture d’un autre.