Chronique : Circé

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du roman que j’ai vu passer un peu partout sur Instagram, Circé de Madeline Miller publié aux éditions Pocket.

Résumé éditeur : Fruit des amours d’un dieu et d’une mortelle, Circé la nymphe grandit parmi les divinités de l’Olympe. Mais son caractère étonne. Détonne. On la dit sorcière, parce qu’elle aime changer les choses. Plus humaine que céleste, parce qu’elle est sensible. En l’exilant sur une île déserte, comme le fut jadis Prométhée pour avoir trop aimé les hommes, ses pairs ne lui ont-ils pas plutôt rendu service ? Là, l’immortelle peut choisir qui elle est. Demi-déesse, certes, mais femme avant tout. Puissante, libre, amoureuse…

Quand je suis née, le mot désignant ce que j’étais n’existait pas.

Madeline Miller

J’ai été assez intriguée par ce titre lorsque je l’avais vu se balader sur Bookstagram, avec de nombreuses éloges, mais j’ai tout de même attendu de me le faire offrir à Noel. Et après ça, bien que j’avais eu envie de le commencer, je n’ai jamais pris le temps de le commencer. Alors lorsque l’on me l’a proposé en LC (lecture commune), j’ai accepté afin de me le faire sortir de ma PAL. Et lorsque je l’ai reposé, je n’ai pas tellement ressenti un énorme vide du au coup de coeur promis.

Mais tout d’abord, parlons de l’univers que nous propose l’auteure. Quand on s’inscrit dans l’univers mythologique, il est vrai que je deviens un chouia monomaniaque sur l’exactitude du mythe. Mais ici, je n’ai rien eu à redire : les textes des anciens (comprendre ici Homère, Hésiode et tout le toutim) sont parfaitement respectés. Chaque détail s’ancre parfaitement dans la mythologie que chacun connait plus ou moins. Mais il apporte aussi un nouveau point de vue, plus agréable et plus moderne sur ce dernier.

Bien entendu, il ne faut pas comprendre moderne au sens des ordinateurs et autres progrès technologiques, mais plutôt dans le sens du message proposé : ici, l’auteure essaie de casser les codes du patriarcat très commun afin d’apporter un message féministe empli de courage. Et ce dernier tient véritablement ses promesses ! Loin de nous saouler avec le pouvoir des femmes, il nous le présente avec tact et parcimonie. Coté paysage, on nous laisse entrevoir les merveilles de la Grèce antique telle que l’on peut les imaginer. Malheureusement, les descriptions, toutefois féériques, m’ont sembles un peu trop longues, alourdissant le contenu de l’histoire.

Cette dernière, véritable patchwork de mythes différents se tisse comme une tapisserie : avec lenteur, fil par fil. On a bien sur quelques moments clefs, mais sans grandes actions incroyables. Loin d’être un récit d’aventure, il s’agit plutôt d’une histoire qui se tisse au fil des pages, pleine de féérie et de magie. Par le passage de Circé, on relie entre eux divers passages de la mythologie qui ne se voient pas forcément liés logiquement à première vue. De ce fait, on nous offre un point de vue tout neuf, un point de vue interne aux différents mythes. De ce fait, le lecteur qui s’y connait un peu trouve ce nouvel angle absolument passionnant, surtout de la manière dont il est apporté, par le personnages principal.

Il est vrai que les personnages qui sillonnent ces pages sont relativement connus. Ainsi, il était assez difficile de les dépeindre sous un nouveau jour. Mais l’auteure a relevé le défi en ajoutant quelques traits plus délicats afin de les rendre plus profonds et plus réalistes que jamais. En revanche, la plume qui leur donne vie est un peu trop lourde et le lecteur a donc du mal à s’attacher à ces personnages.

Bref, un roman profond qui illustre une mythologie pleine et complexe



5 réponses à « Chronique : Circé »

  1. Je l’ai vu beaucoup tourner et il me tente assez 🙂
    Kin

    Aimé par 1 personne

    1. Ah c’est super ! Si tu aimes la mythologie, ça pourrait te plaire !

      Aimé par 1 personne

  2. J’ai tellement aimé Le Chant d’Achille de la même auteure qu’il me tarde de lire Circé. Je l’ai vu passer sur beaucoup de blogs avec toujours des avis très positifs. Je ne pense pas être déçue, j’aime tellement la mythologie grecque et le style de l’auteure.

    Aimé par 1 personne

    1. Alors il te tend les bras !

      Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer