Chronique : Les Larmes de Sael

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle d’un très bon roman dystopique Les Larmes de Saël de A. D. Martel.

Résumé éditeur : Des cris, une explosion, le dôme d’énergie qui vacille… Ceylan, la cité la plus sure au monde, est attaquée. Au cœur du chaos, Arcana découvre le vrai visage des ennemis de son peuple. L’un d’eux, un Saëlien aux iris rouges, est capturé.
Déterminée à échapper aux fiançailles orchestrées par son père, la jeune femme décide d’épouser l’ennemi. Un choix qui va bouleverser sa vie et le destin des deux peuples.
Pour survivre à Saël, Arcana devra ouvrir son cœur et son esprit.

En lisant le résumé, je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire, ce qui m’a agréablement surpris, et à probablement contribué à forger un avis si positif.

Tout d’abord, je ne peux que souligner l’univers que l’auteure a réussi à nous proposer. Ce dernier est extrêmement bien construit. A la lecture des premiers pages, on a l’impression de le découvrir tout entier par la ville de Ceylan, présentée comme paradisiaque. Mais en avançant, on découvre que l’on a fait que gratter la surface ! Chaque lieu possède une belle descriptions qui nous plante directement le cadre de cet univers très original par son côté manichéen de prime abord.

Comme de bien entendu, ce côté manichéen disparaît au fil de la lecture et de la découverte du récit. Mais tout d’abord, je me dois de souligner l’originalité de cette histoire. Alors certes, certains détails sont assez prévisibles (mais changent tout de même de ce dont on aurait pu s’attendre), mais l’histoire nous surprend dans sa globalité et sa finesse, malgré ce que l’on pourrait croire à la lecture du début qui est pour moi un peu trop longuet.

Mis à part ce léger détail, on peut vraiment dire que l’auteure maîtrise parfaitement son roman. En effet, elle arrive à créer une véritable atmosphère sur laquelle tout repose, une atmosphère magique sans qui rien dans toute cette histoire n’aurait un rendu si poétique, ce qui la rend complètement unique. Et, entouré de poésie, le message qu’elle nous délivre est également parfaitement maîtrisé. Certes il ne choque peut-être pas le lecteur dès la lecture, mais c’est en repensant à cette dernière que ce dernier va prendre conscience de toute son importance, et de sa puissance dans le récit complet.

Viennent ensuite les personnages qui, même s’ils semblent un peu banals dans l’ensemble, ressortent tout de même avec quelques traits les mettant en valeur. De plus, le personnage d’Arcana, la jeune fille que l’on suit tout au long du roman, évolue et ce dans le bon sens. Bien qu’elle soit difficile à appréhender au début selon moi, elle s’ouvre peu à peu au monde extérieur qu’elle méprisait au début (chose qui avait tendance à m’exaspérer). Ainsi, elle découvre que ses certitudes dont on la martelait depuis toujours n’est qu’une partie de la réalité, déformée par son confort.

Et c’est bien à cause de ces dernières que les relations d’Arcana avec tout le reste des personnages se retrouvent complètement biaisée. Et de ce fait, comme nous suivons uniquement son point de vue, ces dernières apparaissent comme intrigantes, surtout par rapport aux autres personnages. Ainsi donc, notre rêve se réalise enfin lorsqu’aux aussi s’ouvrent à Arcana, et donc à nous, pour nous donner un aperçu de leur point de vue, chamboulant complètement le point de vue d’Arcana. Et pour moi, ce chamboulement est un peu trop abrupte, puisqu’elle change du tout au tout. Alors certes on lui a ouvert les yeux, mais j’aurais aimé avoir quand même un cheminement un peu plus long, bien qu’il ne doit pas précipité.

Bref, une très bonne lecture dont il me tarde de connaître le point final.

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2 commentaires sur “Chronique : Les Larmes de Sael

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