Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui je vous parle de Quarte Realme, un roman de Gilbert Laporte.
Résumé éditeur : Forêt de Compiègne, XIIIe siècle : le chevalier Ancelin est transporté par une étrange tornade sur une Terra Incognita peuplée de dragons et autres animaux terrifiants. Aidé par le vaillant bûcheron Honfroi, il fondera, non sans mal, une solide seigneurie.
Six siècles plus tard : son descendant Guilhem le Bon voit son royaume envahi par l’ost de la reine-sorceresse Mélianda, dont les chevaleresses, guerriers serviles et impitoyables inquisitrices s’apprêtent à lancer l’assaut final sur son château.
Guilhem est en plein désarroi. Comment a-t-il pu en arriver à un si sanglant désastre ?
Doit-il continuer à combattre bravement, ainsi que le racontent les chroniques de son ancêtre Ancelin, ou lui faudra-t-il suivre la prémonition de son épouse mourante Éléonore, en fuyant pour mieux la retrouver et vivre à nouveau leur fol amour dans un énigmatique Altremonde ?
Boutefeu ! ordonna la sergente d’armes d’un des trébuchets qui faisaient face aux murailles de la cité royale de Neustrie.
Gilbert Laporte
Je dois dire que ce livre est une petite déception pour moi. Pourtant, je plaçais une grande espérance dans ce dernier.
Commençons d’abord par le meilleur point de ce roman, enfin selon moi, l’univers. En effet, ce dernier est vraiment très développé. Par le travail de l’auteur, par les détails apportés, l’univers prend alors une grande complexité. Au fil de la lecture, celui-ci s’étoffe en grande partie par les paysages qui se dessinent devant nos yeux de lecteur. En revanche, j’ai eu un peu plus de mal à imaginer cette histoire se dérouler dans notre monde, bien que l’atmosphère moyenâgeuse se prêtait bien à l’histoire.
Cette atmosphère est vraiment bien dépeinte par l’auteur, qui rappelle à chaque instant la temporalité de cette histoire, par les tournures de phrases et le vocabulaire utilisé. En effet, par le lexique utilisé, on s’immerge parfaitement dans cette temporalité et ce sans pouvoir en ressortir. c’est un point plutôt positif pour donner un style au récit, c’est indéniable. Mais c’est également ce qui fait sa plus grande faiblesse, car ce style, utilisé dans une grande majorité du récit, même pendant les phases de description, est assez lourd à lire pendant les 450 pages du livre. Je trouve que ça ralentit de beaucoup la lecture (sans compter le temps de compréhension et les maux de tête qu’il entraine)
D’un autre coté, l’histoire est selon moi un peu trop redondante. En effet, on a tout d’abord plusieurs temporalités qui se superposent et avec cela plusieurs personnages. On change de perspective et de temporalité à presque chaque chapitre n’ayant que pour indication une phrase vague (que l’on rattache à chaque situation) en début des chapitres. De ce fait, on se retrouve à suivre plusieurs histoires à la fois, ce qui rend la chose assez brouillon et vraiment étrange à lire. L’impression de saccadé ralenti de beaucoup la lecture et la rend donc quelque peu désagréable et c’est vraiment dommage parce que le plot d’origine est plutôt sympa.
Et malheureusement, ce ne sont pas les personnage qui vont améliorer ça. En effet, ils ont beau être parfaitement décrits, surtout avec un réalisme certain, je ne les ai pas trouvé très attachants, bien au contraire. Les personnages principaux m’ont plutôt laissée de marbre et leurs différents problèmes ne m’ont pas du tout touchée, sans compter les personnages secondaire que j’ai presque tous oubliés une fois qu’ils ont disparu des radars.
Bref, une déception pour ma part

Je n’écris pas de romans pour ados. Le Young adult utilise une écriture simplifiée et linéaire destinée au grand public. Quarte Realme (avec un « e » de l’ancien français et non comme en anglais) est un roman pour adultes très documenté historiquement qui en est volontairement à l’opposé.
J’en suis désolé, mais mon livre n’est pas à sa place dans ce blog.
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