Chronique : ACOTAR T1 ; Un Palais d’Epines et de Roses

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle d’un énorme coup de cœur, le premier tome d’ACOTAR de Sarah J Maas : Un Palais d’Epines et de Roses publié chez La Martinière.

Résumé éditeur : En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels. Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse. Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ? A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ? Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

La foret n’était plus qu’un labyrinthe de neige et de glace.

Sarah J. Maas

Ce faisait longtemps que j’en entendais vaguement parler; mais je n’ai jamais vraiment pensé à sauter la pas. Mais une fois que Manon (@vibration littéraire) m’a offert le premier tome, je me suis dit : pourquoi pas ? et j’ai sombré dans un coup de coeur infini et je suis ressortie de ma lecture, complètement vidée.

Même si j’ai eu du mal à mettre des mots sur ma lecture immédiatement après avoir refermé ce livre, je vais quand même essayer pour vous. Tout d’abord, il faut souligner la profondeur de l’univers dans lequel on plonge dès les premiers phrases. Par l’atmosphère, intense dès le début, on s’immerge tout de suite dans le roman. Chaque détail qui nous est offert par l’auteure pour le décors ou la société est d’une prévision telle que les scènes se passent littéralement sous les yeux du lecteur.

En parlant de la plume de l’auteure, on peut dire qu’elle est vraiment qualitative, si bien qu’on oublierait presque qu’il s’agit d’une réécriture de conte. Car oui, il s’agit d’une réécriture du conte de la Belle et la Bête, ou tout du moins l’histoire s’en est inspirée (donc oui, c’est encore un bon point pour le livre, parce que j’adore cette histoire). On ne s’en rend peut-être pas compte à la lecture, tant la plume de l’auteure le présente de façon subtile, mais seulement à la réflexion, une fois que l’on repense à ce que l’on a lu, et aux différents éléments de l’histoire qui s’y rattachent.

D’ailleurs, cette histoire est un véritable ouvrage de tissage, tant elle est complexe (mais ça vaut pour toute la saga…) et c’est exactement pour cela que ce livre est si exceptionnel. On se plonge dans ce livre un peu comme dans la mer : petit à petit, puis à partir d’un certain point, on ne peut plus en sortir. Il est vrai que quand je l’ai lu, je suis comme tombée dans un trou noir, pour n’en ressortir qu’à la dernière page, avec ‘impression d’avoir été vidée et avec une seule idée en tête : lire la suite. Pourtant, l’histoire n’est pas constituée d’une succession ininterrompue d’actions incroyables, mais est plutôt ponctuée d’actions claires qui montent crescendo mais aussi de réflexions diverses mais écrites d’une telle manière vraiment poétique avec de nombreux symboles très complexes.

Les personnages aussi sont vraiment complexes. Que ce soit Feyre, ou d’autres, chacun est attachant à sa manière et possède sa propre personnalité. Feyre, notre narratrice, découvre ce monde des Fae en même temps que nous et nous permet ainsi de nous projeter dans cet univers (et c’est franchement sympa) ; Tamlin possède un coté pragmatique et protecteur qui peut plaire ; Lucien est très taquin et plein de malice. Les autres personnages secondaire sont peut-être beaucoup moins attachants (enfin presque tous, il y a une seule exception…), mais sont quand même assez marquants, par leur présence et par leur caractère.

Une dernière chose quia’a beaucoup plu, ce sont les relations entre les personnages. Peut-être pas en ouverture du livre, puisque ces dernières sont assez limitées mais en relief tout de même, mais lorsque l’on aborde les relations triangulaires entre Feyre, Tamlin et Lucien, c’est beaucoup plus croustillant. Mélange d’amitié taquine et de relations plus en retrait, c’est un genre vraiment plaisant à découvrir et à voir se développer, même si cela reste tout de même relativement limité. C’est surtout l’envoi de piques pratiquement constant que se font Feyre et Lucien et aussi avec Rhysand qui ponctuent le récit et lui donne un rythme assez original.

Bref, un coup de coeur fabuleux pour ce premier tome plein de rythme et d’humour

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5 commentaires sur “Chronique : ACOTAR T1 ; Un Palais d’Epines et de Roses

  1. Si tu as autant aimé ce premier tome, tu devrais adorer le 2, l’univers est vraiment élargi et on découvre plein de personnes très intéressants.
    La romance est une part importante de l’histoire mais je suis contente que l’auteure ait autant travaillé son univers avec sa part de magie, ses créatures,etc…

    Aimé par 1 personne

  2. Je te comprends… J’ai terminé la saga et à la fin de chaque tome, j’étais vidée comme si mes autres lectures auraient moins de saveur.
    L’univers créé par Sarah J. Maas est fabuleux, il est profond et envoûtant. Les personnages sont fabuleux et dans la suite, ils sont encore mieux 🙂

    Aimé par 1 personne

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