Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui je vous parle de L’architective de Mel Andoryss publié chez Castelmore.
Résumé éditeur : Armand, 15 ans, est architective, tout comme son père. Imaginez : vous entrez dans un bâtiment et, en retenant votre respiration, vous avez accès à son âme, à toute sa mémoire, à ses souvenirs et à ses blessures, à ses pièces cachées et à ses moindres secrets. Les murs ont des oreilles, les murs se souviennent, et ils racontent leur histoire à ceux qui savent écouter… Entre deux enquêtes pour le compte de son père, architective lui aussi, Armand essaie de mener la vie normale d’un adolescent parisien de 15 ans qui entre au lycée…
La porte s’ouvre, et la maison nous accueille dans un grincement de gond contrariés.
Mel andoryss

Dans ce livre, le point essentiel à retenir, c’est véritablement l’univers qui nous est présenté ici. Sans mentir, je n’ai jamais lu ça de toute ma vie, et je trouve que c’est une fabuleuse nouveauté que l’on nous présente là. Les thèmes abordés sont vraiment très sympa : qui irai chercher de l’exploration dans la mémoire des bâtiments ? Mais en plus de nous étonner, je trouve que cette idée est intéressante et soulève des points important concernant la mémoire, le souvenir et la volonté ou non de le partager, tout cela en ne parlant que de vulgaires fondations, de 4 murs et un toit plus grossièrement. De plus, l’idée de pouvoir visiter ses souvenirs comme on visite ce même endroit est assez grisant, surtout quant on lit comment on perçoit la chose (à imaginer c’est rocambolesque…)
Plus que l’univers et les idées directrices de ce livre, les personnages sont eux-même très intéressants. Alors certes, ce qui leur arrive peut sembler quelques fois déjà vu, d’autres fois prévisible, mais il n’empêche que ca ne s’arrête pas : le roman met sans cesse nos héros sous pression. Les événements s’enchainent avec une rapidité assez incroyable, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps à nos 3 héros pour respirer et apprendre à se connaitre. D’un coté, nous avons Armand, capable de voyager dans les lieux depuis son plus jeune âge, qui est donc habitué à cette capacité dont il ne connait pas encore tous les secrets. Bien que ces parents soient conscient de ce remarquable don, il n’est malheureusement pas très accompagné mais plutôt utilisé par sa mère et mis à l’écart par son père qui a fait de l’habilité qu’il partage avec son fils son métier. C’est cette distance avec ses parents qui rend ce personnage si attachant aux yeux du lecteur, surtout quand il est avec son meilleur ami Cédric, avec qui il partage tout. Cette relation qu’ils ont construite est vraiment touchante, ce qui met un peu plus son ami en relief, qui reste tout de même assez à l’arrière plan malgré son importance dans le trio. Je trouve ca par ailleurs dommage qu’il ne soit pas plus mis en valeur , puisqu’il donne une touche de réalisme au récit, rappelant la vraie vie dans cette aventure délirante. A coté, nous avons Malaurie, une jeune fille nouvelle qui semble cacher un lourd secret et qui reste mystérieuse presque tout le long du livre. Bien que son personnage soit assez interessant, elle n’en reste pas moins nimbée d’une atmosphère de mystère qui au fil des découvertes semble se lever petit à petit, mais pas suffisamment pour qu’elle nous apparaisse clairement à la fin du récit. C’est peut-être le membre du trio auquel il est assez difficile de s’y identifier, malgré les bons mots qui l’accompagnent, notamment à cause de cette brume qui l’entoure. En revanche, les dialogues entre elle et Armand sont véritablement des pures joyaux !
J’ai bien aimé l’idée et toute la première moitié mais à un moment je sais pas trop pourquoi le charme a cessé d’opérer et je me suis un peu ennuyée pendant le reste du bouquin
Kin
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C’est dommage, mais c’est vrai que ça s’essouffle un peu à un moment, tu as peut être trouvé ça redondant
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