Avis Gaming : L’Aventure Layton

Okay mes lecteurs ! Aujourd’hui, je viens vers vous pour vous donner mon avis sur le nouvel opus d’une série qui a bercé mon adolescence et dont je suis une très grande fan (bien entendu, je vous parlerais un jour de toute la série des Professeur Layton, mais chaque chose en son temps) à savoir L’Aventure Layton : Katrielle et la Conspiration des millionnaires.

La vérité dépasse toujours la fiction.

Katrielle Layton

Pour être parfaitement honnête, je ne serais pas la personne la plus impartiale de la terre. Et de loin. J’ai terminé tous les Professeurs Layton depuis leur sortie (en vrai, seulement à partir du Destin Perdu, avant j’étais trop jeune) mais lorsqu’on m’a annoncé qu’il n’y aurait pas de suite à L’héritage des Aslantes (ici, je ne compte pas le crossover avec Phœnix Wright qui ne rentre pas réellement dans la time-line originelle), et ben j’étais pas très bien (surtout après cette fin de fou !). Mais j’ai fini par me faire à l’idée que je ne verrai pas de suite à cela. Et alors on m’annonce une suite sur téléphone avec une nouvelle héroïne et tout le touim ? Quoi de mieux pour ravir ma journée (en réalité j’avais téléchargé fut une époque très éloignée la version Lite de Layton Mystère Brothers, mettant en scène Alfendi, le fils du Professeur qui résout des meurtres, mais je n’avais pas accroché) J’y ai donc joué sur téléphone, et je l’ai fini rapidement. Et ensuite je découvre qu’il y a une version Deluxe sur Switch, de ce fait… Bref j’ai eu et j’ai joué aux deux versions (qui sont à quelques exceptions près extrêmement semblable)

Tout d’abord, comment ne pas parler d’un Professeur Layton sans parler de l’univers et de l’histoire complexe qui accompagne toujours ces jeux. Et là honnêtement, je trouve qu’il manque un petit quelque chose. Bon je suis d’accord, j’avais de très très hautes espérances là-dessus (remember la fin du 6e opus, ou du 5e, ou du 3e, ou du… je m’égare) mais tout de même… Plutôt que d’une histoire longue est beaucoup plus élaboré, on suit plutôt quatrième et sa nouvelle agence de détectives privés au fil des différentes affaires qu’elle a à résoudre. Alors certes ça fait apprendre plus par rapport aux personnages principaux qui sont tous très intéressant et très bien développé mais il n’y a pas vraiment de cohérence interne au niveau des enquêtes. Le dit le proverbe, les enquêtes se suivent mais ne se ressemblent pas, ce qui donne à la totalité du jeu un aspect assez décousu malheureusement. Si on dépasse l’aspect décousu de la chose, l’on se rend compte que chaque histoire est assez unique, surtout la dernière qui selon moi retrouve un peu l’empreinte des jeux précédent avec un final beaucoup plus émouvante et beaucoup plus élaborée.

Ensuite, qui dit nouveau professeur les tonnes, des nouveaux personnages. Et là honnêtement ils ont fait fort. On a dans un premier temps Katrielle, la fille du Professeur, qui a lui-même disparu (ce qui montre le trait qu’ils veulent tirer par rapport aux anciens jeux). Quand on rencontre quatrième, on rencontre une jeune fille pleine de joie pleine de vie mais qui est très affecté par la perte de son père. En revanche, elle est vraiment très enjoué par rapport à l’ouverture de son agence de détectives privés, et elle est vraiment surexcitée à l’idée de vivre des aventures qui, comme elles nous les décrit, ressemblent vaguement à des choses que l’on a déjà connu avant. Le deuxième personnage qui nous est introduit est Sherl le chien qui parle. Celui-ci dénote un peu par rapport au trio d’enquêteur qu’ils forment, puisqu’il est probablement le personnage le plus drôle du jeu : il est plein de sarcasme et n’hésite pas à enquiquiner nos deux héros régulièrement, pour notre plus grand plaisir. J’ai aimé le fait qu’il existe une atmosphère de mystère autour de ce personnage : au début du jeu, il nous est présenté comme le premier client de Kat, mais, pour le moment, on n’en sait pas plus à son sujet. C’est donc assez dommage de laisser de coté ce mystère, ce qui aurait pu être assez intéressant. Le troisième membre du trio est Oliver, et il est assez attachant dans son genre : un peu gaffeur, un peu niais quelques fois, mais sa relation avec Kat et Sherl est assez unique en son genre. A côté du trio de base, il y a l’inspecteur Musot de Scotland Yard (l’archétype de tous les inspecteurs vus jusqu’ici : un peu sot, mais qualifié et passionné, tout de même un peu plus attachant que Chelmey…) et la profiteuse Émilia qui se lance dans une sorte de concours amical avec Kat à celle qui résoudra le mieux les énigmes. En réalité, ce qu’il manque à ce jeu, c’est un bon vieux méchant (Jean Descole a jamais dans mon cœur)

Alors pour finir sur une note un peu plus légère, je vais rapidement vous parler du mode de jeu. Alors comme dans tous les professeur Layton, c’est basé sur du point and click, ce qui est, je pense, l’idéal pour un jeu basé sur des enquêtes et de la logique. Bien qu’ici on se laisse beaucoup plus portés par les différentes enquêtes, on a tout de même beaucoup de grain à moudre pour trouver toutes les énigmes, pièces SOS et de collection. En parlant d’énigmes, je ne peux pas passer à côté du niveau de celles-ci. Alors n’en déplaise aux grands puristes des premiers jeux avec des énigmes à s’arracher les cheveux (et à rester des heures devant), celles-ci sont vraiment faciles. Certes le niveau va crescendo au fil de l’histoire, mais il reste globalement tout de même assez bas. Par exemple, pour les défis de fin de jeu, sur 15 énigmes, une seule est réellement au niveau d’un défi (d’autres énigmes étaient plus complexes dans le jeu selon moi). En revanche, dans les énigmes quotidiennes (que j’ai fini sur téléphone et bientôt sur console aussi, il n’y a qu’à attendre), ils ont apporter de nouvelles thématiques très sympa mais on aussi recyclé des anciennes pour conserver un semblant de continuité, et je trouve que c’est une idée fabuleuse ! Pour finir, juste un petit mot sur les minis-jeux : il y a bien trois nouvelles thématiques qui sont vraiment prometteurs car ils s’accordent avec les différents personnages (un exemple et un seul : le KATalogue…)

Bref, un bon jeu mais qui n’arrive malheureusement pas à la cheville de ses prédécesseurs