Suivez-moi, Miss Rook, m’invita Jackaby en frappant à la porte finement ciselée du 1206 Campbell Street.
William Ritter
Après leur enquête qui a chamboulé la totalité de leur monde et de la police, les deux fraichement associés sont lancés sur une nouvelle enquête : un chat s’est mystérieusement transformé en poisson. Mais cette transformation n’est pas si anodine que ce qui laisse paraitre : la propriétaire est retrouvée morte avec de mystérieuses traces dans le coup. Mai ces traces ne sont pas uniques en leur genre : on a déjà retrouvé un cadavre similaire au fin find d’une petite ville perdue. A ce mystérieux meurtre s’ajoute une disparition d’un fossile unique en son genre, ce qui n’est pas pour déplaire à Abigail, fille d’archéologue ayant passé un temps considérable sur les sites de fouilles de son père. Elle et Jackaby se rendent alors sur place, non sans avoir laissé les petits parasites à nageoires à un ami de confiance qui sait s’occuper des animaux particuliers. Une fois arrivés sur place, il sont accueillis par l’inspecteur Charlie Cane, qui travaillait pour la police de Londres dans le tome précédant mais qui a du s’enfuir pour des raisons mystiques dirait-on et qui avait fait quelque peu chavirer le coeur de cette assistante. Lorsqu’ils pénètrent sur les lieux du crime, ils sont témoins d’un conflit entre hommes de science au sujet de ce fossile gigantesque et de la partie manquante, les problèmes ne font alors que commencer !

Si vous avez aimé le premier tome (dont vous pouvez retrouver la chronique ici) alors vous allez encore plus aimer celui-là. Certes dans le premier tome on découvrait toute une atmosphère, tout un univers que l’on connait déjà dorénavant, mais ce n’est pas pour ça que ce tome en est plus fade, bien au contraire ! Ce second volet démarre assez simplement et succinctement il faut le dire, mais une fois la première « enquête » passée, le récit s’accélère et ne ralentit à aucun moment. Le rythme est assez effréné et ne s’essouffle à aucun moment, jusqu’au final absolument unique en son genre. Chaque élément et chaque événement a son importance et le lecteur sourit lorsqu’il découvre le final et les retrouve, alors qu’ils étaient sorti de son esprit (et c’est ce qui fait tout l’attrait et la force de ce livre !). Quant aux personnages ils sont égaux à eux mêmes : Jackaby est toujours aussi intelligent et indescriptible, mais le lecteur dans ce deuxième tome ne se reflète pas plus en lui qu’avec le premier tome, bien qu’il nous apparaisse à tous un peu plus « normal » (entre guillemets, parce que je doute qu’il puisse être normal un jour, mais c’est ce qui fait son charme…). Abigail quant à elle est égale à elle même. Cet opus met plus en avant sa passion pour l’archéologie et elle est donc plus impliquée dans l’enquête que la fois précédente. Et même si on laisse de coté l’affaire, elle s’affirme en tant que personne et murit, décidant afin de prendre son destin en main. Enfin, et c’est encore un bon point, le fantôme Jenny Cavanaugh est bien plus présente dans ce tome, non pas par le taux d’apparition, mais on en apprend plus sur elle et elle sort un peu de son statue de « décor » servant à appuyer l’atmosphère générale et nous annonce une somptueuse suite à venir !
2 commentaires sur “Chronique : Jackaby T2 ; Sur les traces de la Bête”