Chronique : The Promised Neverland Arc 1 ; Jailbreak

Celle que j’appelle tendrement « Maman » n’est pas réellement ma mère.

Kaiu Shirai

Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et sœurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !

Un manga absolument unique, un ! D’ailleurs, celui-ci ne paie pas de mine au premier abord : la couverture n’annonce absolument rien de cruel, ni qui sorte de l’ordinaire, juste un petit orphelinat comme on pourrait en trouver chez nous. Mais tout est boulversé dès le premier chapitre : il se ferme sur une révélation absolument incroyable. A la suite de celle-ci, le lecteur est absolument pris à parti : les révélations plans divers s’enchainent afin que les enfants trouvent un moyen de s’échapper le plus vite possible, mais les concessions sont nombreuses entre les ainés Emma, Ray et Norman. Ils sont d’ailleurs véritablement le coeur de ce manga : comme il suit ces 3 enfants depuis les premières pages, le lecteur s’attache facilement à eux, il s’émerveille face à leurs exploits et à leurs capacités, frissonne pour eux et les exhorte à se dépasser afin d’accomplir leur but : survivre ! Chaque élément découvert et donné par l’auteur a son importance, et tout n’est pas encore dit mais plutôt masqué, comme une sorte d’énigme à résoudre pour le lecteur (vous n’imaginez pas comme j’ai aimé chercher les réponses à mes questions dans les dessins et dialogues !)Bon, un autre point capital de ce manga, c’est quand même le dessin absolument unique de l’illustrateur : dans une histoire où se mêlent l’horreur et la candeur, il était important de réussir à garder un même tracé pour ces deux éléments de l’histoire mais aussi et surtout d’en faire un minimum pour les séparer et les faire ressortir. Et le défi a été relevé haut la main : par un jeu d’ombres et de lumières, l’illustrateur accentue la différence des deux situations tout en les mêlant.

Bref, un premier arc qui vaut le détour !

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2 commentaires sur “Chronique : The Promised Neverland Arc 1 ; Jailbreak

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