Allons les enfants, cessez de pleurer…
Ryosuke Takeuchi
Grâce à ses espions de l’ombre, Moriarty apprend les horreurs qui sont toujours perpétrées par certains nobles à Baskerville. Puisque l’affaire implique une chasse aux enfants et une collection terrifiante, les Moriarty doivent se dépêcher d’agir afin de stopper ces abus de noblesse. Et ils ont le héros idéal…

Alors cet arc là, il est particulièrement horrible. Il traite de choses assez dérangeantes, qui mettent tout de même mal à l’aise le lecteur, même s’il est habitué aux dénonciations des Moriarty. En même temps, personne n’est jamais très serein quand il s’agit de maltraitance, surtout envers des enfants. Car même si le début reste assez sombre et obscur quant à leur nature, le lecteur sait que ce qu’il se trame est vraiment affreux, justifiant une arrivée aussi rapide des Moriarty après cette découverte. (D’ailleurs, lors de la découverte, on est assez secoués : il vaut mieux éloigner les jeunes enfants et les âmes sensibles). Pour autant, le schéma d’action des Moriarty change tout de même très peu dans l’ensemble : ils envoient Sherlock faire le sale boulot, résoudre l’énigme qu’ils ont posé là afin de piéger les méchants nobles. Rien de plus simple. Mais les choses ne se passent pas exactement comme prévu et les Moriarty sont alors contraints d’intervenir, non sans panache. D’ailleurs, à ce moment ressort une chose unique qui n’a encore jamais été vue dans ce manga et qui est vraiment très appréciable au lecteur : on s’aperçoit à quel point les frères criminels se portent en estime mais aussi leur affection les uns pour les autres. Cette nouveauté dans le manga, bien que présente d’une faucon assez masquée dans les autres tomes, rend ces frères beaucoup plus humains. En s’ouvrant et se confiant à nous, ce sont leurs coeurs qu’ils donnent, de la même façon que lorsqu’ils essaient de réparer la mauvaise graine de l’élite anglaise.
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