En tout cas, ça tombe bien que Lord Randall soit absent.
Yana toboso
Un peu partout en Angleterre, des enfants ont disparus ! Sébastien et Ciel, qui a reçu l’ordre de résoudre l’affaire, pensent trouver la clé du mystère au sein d’un énigmatique cirque ambulant… Un clown pour le moins étrange, les balles du jongleur qui virevoltent… Si tel est le désir de mon maître, je l’accompagnerai jusqu’où il lui plaira…

Croyez moi, cet arc ne paye pas de mine. A le voir comme ça, on n’imagine absolument pas ce qui se cache derrière cette enquête incroyable qui permet de connaitre plus en détail le passé du Conte, ce qui n’est pas négligeable. Lui toujours assez mystérieux et sur de lui, Ciel doit ici surmonter des difficultés absolument incroyables qui révèlent une partie de son passé mais surtout sa rencontre avec Sebastian, moment que le lecteur attendait avec beaucoup d’impatience car il répond à de nombreuses questions qu’il peut se poser. Est-ce qu’il répond à toutes les questions ? Non, pas vraiment, mais il en soulève aussi de nouvelles, ce qui est un peu perturbant mais pas tellement déplaisant. Un soupçon de tragique est à l’oeuvre ici (ce qui n’est pas pour me déplaire) : que ce soit au sein des personnages principaux ou des personnages secondaires issus de cet arc, personne n’est à l’abri d’un retournement de situation incroyable, personne n’a été épargné par ce passé douloureux pour tous. D’ailleurs, c’est ce qui les rend d’autant plus attachants. Le tracé les rend attractif et leur situation, leur histoire achève de nous convaincre. D’ailleurs tout est fait pour qu’on s’y attache (c’est le coté sadique de l’auteure, on les aime et paf, du malheur à en perdre l’esprit), tant par leur caractère qui semble vraiment humain avec sa complexité et qui leur donne toute leur humanité que par leur attrait ou leurs actions, véritablement détonnantes, surtout au niveau du final qui est, je vous l’assure, complètement explosive.
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