Chronique : Moriarty Arc 1 ; Empire Moriarty

Non, je ne fais pas erreur… le démon, c’est toi !

Ryosuke Takeuchi

Fin du XIXe siècle, l’Empire britannique a atteint son acmé… Albert Moriarty, fils aîné du comte Moriarty, est révolté par le système social fondé sur la hiérarchie des classes et profondément enraciné dans les esprits. Deux frères rencontrés dans un orphelinat vont lui permettre de se lancer dans un projet d’une ambition folle : apporter la paix au pays tout entier. Eh oui, l’ennemi juré de Sherlock Holmes cachait un secret…!

Je dois dire que dès l’annonce de ce manga, j’étais comme une puce : enfin quelque chose du point de vue du grand méchant de l’univers Sherlock Holmes, une vraie nouveauté qui ne m’a pas déçue ! Dans un premier temps de l’histoire, les coups des Moriarty restent mineurs et n’ont qu’un impact minime par rapport à leur grand projet. Surtout la première partie, le premier coup des Moriarty qui illustre aussi la naissance du Plan et de cette famille spéciale. Au programme meurtres et manipulations en séries ! Même si les magouilles sont mineures, elles n’en sont pas moins brillantes ! Après le choc du premier chapitre (selon moi, le plus violent de tous à ce jour), le lecteur s’attend à du lourd et du tordu, alors que la cadence et le niveau de violence diminue tout de même légèrement. Mis à part cette toute première partie, assez violente pour faire une entrée remarquée dans le monde du crime (ça me rappelle l’arrivée de Moriarty en hélico dans l’épisode 3 de la saison 4 de Sherlock, oui je suis une nerd)l’histoire est tout de même bien ficelée, on découvre de nouveaux personnages au fil du récit et on s’attache à eux : plus les coups sont grands et préparés, plus on est impressionnés par ces génies du crime. Une dernière petite chose ? Le dessin ! il est absolument magnifique, le trait est sûr mais élégant. On retrouve bien le style victorien caractéristique des aventures de Sherlock Holmes. Et le paroxysme ? Mais regardez ces Moriarty, ils sont trop mignons (voire sexy pour leur propre bien !)

Bref, un arc introductif qui promet !

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