Finn ne bouge pas.
James Ridley
Finn est un jeune lecteur passionné. Et comme tous les lecteurs passionnés, il ne rêve que d’une chose : connaître la suite de Kiel Pied-de-Gnome, son livre favori. Plus qu’une semaine à attendre afin de savoir ce qu’il se passe à la suite de l’attaque envers le Magister : est-il mort ? Mais en attendant de pouvoir lire cette fabuleuse histoire, il est coincé à l’école, à suivre des cours assommants et à s’ennuyer ferme. Grâce au ciel, l’heure du déjeuner arrive rapidement. Mais la fée ouverte d’un livre de la bibliothèque va lui rester en mémoire toute la journée : comment est il arrive ici alors qu’il l’avait vu dans les mains d’Andie, une camarade de classe. La journée se passe et Finn rejoint sa mère, la bibliothécaire de l’école afin de lui donner un coup de main. Après quelques minutes de rangement, il sort enfin le livre mystérieux de son sac et s’apprête à refermer la porte, quand il est interrompu par une main sortant du livre. Petit à petit, c’est le corps entier d’Andie qui s’extirpe non sans mal de Charlie et la Chocolaterie. Croisant le regard de Finn, elle va rapidement comprendre qu’elle va devoir lui parler de sa capacité spéciale : le voyage dans les livres.
Comme vous vous en doutez, ce livre est très ancré dans l’univers fantastique et imaginaire mais permet malgré tout une ouverture sur la relation et la limite entre le bien et le mal, particulièrement littéraire. Je le conseille donc aux lecteurs assez jeunes (c’est une jeunesse après tout) mais passionnés de lecture qui, comme moi, rêvent de voyager dans les livres.

Okay, on ne va pas se mentir : j’ai. Absolument. Adoré. Du tout au tout. Bon, je vais tacher d’éclaircir un peu ça. Tout d’abord, je tiens à valider et à saluer l’effort d’imagination de l’auteur : qui n’a jamais rêver de sauter à pied joints dans son livre favori ? (moi en tout cas oui. Et tous les jours) Alors pouvoir donner cette opportunité à quelqu’un qui en rêve, je trouve ça complètement génial ! (Même si je suis jalouse, j’aurais tellement aimé être à sa place) Bon bien sûr, notre petit Finn va devoir apprendre que « de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités » et qu’on ne peut pas faire tout ce qu’on veut quand on voyage dans les livres, qu’il faut respecter les règles. Et, au fil du récit, Finn va apprendre l’importance de ces leçons afin d’en tirer parti pour enfin, grandir en tant que personnage. Bien sûr, il n’y a pas que Finn qui va se retrouver grandi : Andie, désespérément à la recherche de ses origines, apprend elle aussi des leçons de personnes assez inattendues pour elle. Au fil du récit, elle apprend à faire confiance et s’ouvre peu à peu aux différents personnages et à nous aussi lecteurs. Cette ouverture et cette croissance, illustrée avec brio par la plume de l’auteur (incroyable d’ailleurs) permet aux lecteurs de s’attacher et d’identifier en profondeur avec eux (même si soyons honnêtes, je les jalousais un peu) Pour le mot de la fin, je voudrais parler des différentes références présentes dans cet ouvrage. En un mot ? : C’EST DE LA BOMBE !! Ahem. Les références sont trop nombreuses pour êtres toutes citées (et je suis sure qu’il doit m’en manquer une ou deux, enfin, je crois) et sont véritablement adaptées au public : un public assez jeune, fan d’imaginaire et de fantastique (c’est tout moi ça !) saura aisément qui sont Percy Jackson et Harry Potter, non ?
3 commentaires sur “Chronique : Les Voleurs d’Histoires T1”