Dans un futur lointain, la Terre est devenue le centre du monde…
Miwa Yoshiyuki
Il est de coutume qu’un tournoi intergalactique entre filles soit organisé pour désigner celle qui épousera le prince héritier et deviendra la future reine. Le prince Kris, le principal concerné, a sa petite théorie : comme le sang des peuples les plus puissants coule déjà dans les veines de la famille royale, il lui paraît évident que la femme « la plus puissante » devra elle aussi faire partie de cette lignée. Kris a alors l’idée folle de créer son propre clone féminin, Kalki, afin qu’elle participe au tournoi et le remporte. Sauf qu’il n’a pas prévu qu’elle pourrait se retourner contre lui
Ce manga est complètement ancré dans un univers de science fiction classique mais traitant d’un sujet assez étonnant pour le genre : la royauté avec un concours intergalactique afin de trouver la nouvelle reine de la Terre. En clair, je le conseille à tous les amateurs de science fiction, de bagarres époustouflantes et d’intrigue à la cour. Je vous jure que le mélange est véritablement détonant.

Honnêtement, ce manga est véritablement unique en son genre. Déjà, rien que les personnages en sont véritablement la clé et le coeur. Le prince Kris est véritablement celui par qui tout a commencé : il est à l’origine du projet de créer la femme la plus puissante de l’univers à partir de son ADN. Petit génie depuis son plus jeune age, l’héritier du trône de la Terre est assez imbu de lui-même mais reste complètement curieux et assoiffé de connaissance. C’est cette soif d’apprendre qui va lui faire rencontrer son meilleur ami Mimura et qui va leur permettre tous deux de mener leur plan à bien. L’autre personnage principal est comme de bien entendu le clone de Kris, Kalki. Eduquée par Karma, une I.A., elle a également un plan de son coté : tuer Kris, car Karma lui a prédit qu’il risquait de détruire l’univers. Bref, ces deux personnages animent ce manga avec une force rare, surtout grace à leurs réactions face aux différents obstacles qui se dressent sur le chemin. Ces péripéties rythment beaucoup le récit, ce qui le rend véritablement accrocheur au point qu’on a beaucoup de mal à le lâcher avant la fin. Elles sont par ailleurs renforcé par un dessin assez accrocheur et chargé (notamment pendant les combats) mais qui reste suffisamment light pour ne pas surcharger le récit ou l’image. Parce qu’en plus des péripéties, les révélations sont également au rendez-vous ce qui rend le lecteur de plus en plus addictif jusqu’au dénouement complètement génial et au final absolument divin.
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