Alors que, dans certaines chambres de la demeure du gouverneur, des monstres se cachaient sous le lit, Tella était convaincue que celle de sa mère abritait un univers enchanté.
Stephanie Garber
Tella et Scar vous avaient manqué ? Eh bien, les revoilà dans une nouvelle aventure. Enfin surtout Donatella. Car pour une fois, c’est elle qui est au centre du second tome car, après n’avoir été que spectatrice lors du dernier Caraval, elle rêve elle aussi d’y participer à son tour. Mais avant de réaliser son rêve, elle va devoir payer sa dette. En effet, pour pouvoir délivrer Scarlet de ses fiançailles et se libérer de son père, Tella a dû contacter un homme assez mystérieux qui lui a permis de prendre contact avec Légende. Mais ce contact va beaucoup lui couter, car une fois le premier jeu terminé, son contact va lui proposer une rencontre afin de discuter du paiement de son action. Par chance (ou un coup monté, comme vous voulez), le lieu du prochain jeu et son lieu de rendez-vous ne font qu’un, Tella va alors pouvoir accompagner sa soeur, invitée par Julian à regarder (son plan d’origine à propos du dernier Caraval) le jeu. Celui-ci a lieu en l’honneur de l’anniversaire de la reine et se déroule à la capitale, endroit rêvé par les deux soeurs. Mais au coeur de cette aventure, une chose ne quitte pas Tella : le sombre Dante qui lui semble extrêmement ambigu, à la fois attirant et détestable mais aussi sa mère, l’ayant abandonné 7 ans auparavant et qu’elle rêve de retrouver.

Ce tome, comme le précédent, a été véritablement accrocheur et est mon premier coup de coeur de 2019. On reprend l’histoire exactement où on l’avait laissé. Enfin presque, on change juste de personnage principal. Ce changement nous permet de changer de pint de vue et d’en apprendre plus sur Donatella, que l’on ne voyait jusqu’à maintenant à travers les yeux de Scarlet et surtout de par ses différences avec elle. Tella est peut être radicalement différente de sa soeur à première vue, mais on retrouve tout de même quelques similitudes entre elles : le caractère aventureux développé par Scarlet au fil de la première édition du jeu par exemple. Mais Tella n’est pas seulement caractérisée par sa ressemblance avec sa soeur, elle est également marquée par le fait d’essayer de se torturer les méninges à démêler la vérité de l’illusion durant tout le jeu et surtout dans ses rapports avec les autres personnages (particulièrement le séduisant Dante). D’ailleurs ses rapports sont extrêmement importants pour elle et sont marqués tout au long du récit. Une autre chose marquante pour Tella réside dans le fait d’absolument retrouver sa mère qu’elle croit disparue. Et elle va apprendre dans sa quête des éléments que jamais elle n’aurait imaginé sur sa mère, sur elle, sur Dante et sur bien d’autres personnages (que je ne cite pas pour éviter de vous gâcher le récit, vous avez remarqué comme je suis délicate). Bien entendu, avec son caractère bien trempé, Tella n’est absolument pas du genre à subir passivement les différents affronts de la vie (ou de l’auteur). Et ces affronts sont bien nombreux, mais juste ce qu’il faut pour une édition du plus grand jeu du monde. Les péripéties qui surgissent dans la vie de Tella sont complètement ajustés au moment de l’histoire. Même si certains éléments peuvent être découverts avant la fin (et quelques fois je me maudis quand même, je m’autogache la surprise, c’est affreux, vous n’imaginez pas), la plupart constituent une grosse surprise. D’ailleurs un élément important à souligner également (avant que je vous quitte), c’est le développement d’une toute nouvelle “mythologie” (c’est peut être un bien grand mot, mais c’est le plus adapté et celui qui me plait le plus) autour d’histoires anciennes et de légendes vivantes, beaucoup plus présente que dans le premier tome, et c’est vraiment la cerise sur le gateau !
3 commentaires sur “Chronique : Caraval T2 ; Legendary”